Les futurs historiens en prendront sans doute note: Vienne, la ville où Theodor Herzl a publié en 1896 son livre Der Judenstaat (en français : L’État des Juifs), a accueilli le mois dernier le premier congrès juif anti-sioniste.
La conférence s’est conclue par une déclaration qui rejette la prétention du sionisme à représenter le judaïsme, et condamne l’exploitation du judaïsme comme prétexte pour justifier les exactions commises contre la population indigène de Palestine.
Le texte est marquant dans la mesure où il rejette la soi-disant solution à deux États, et appelle au contraire à l’établissement d’un seul État démocratique et multiconfessionnel.