1.- Le Combat du Sud contre la guerre globale sur dix Fronts invisibles, utilisant des Armes de destruction massives silencieuses
11- Les Armes
Psychologiques
Les stratégies de manipulation nord-barbares
[Les Armes de Première Génération]
Les stratégies de manipulation nord-barbares
[Les Armes de Première Génération]
111.-La stratégie de
la diversion
Elément primordial du contrôle
social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public
des problèmes importants et des mutations décidées par les hégémonies politiques
et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations
insignifiantes. La stratégie de la diversion empêche le public de
s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de
l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. "Garder
l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée
par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé,
sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux."
(Extrait de "Armes silencieuses pour guerres
tranquilles).
Ainsi, en 1990, pour
empêcher à ce que, notamment, les populations africaines ne puissent suivre
l’exemple du peuple allemand qui venait de détruire à mains nues le mur de
Berlin (1989) ; acte qui mettait fin à 47 ans de guerre froide, les
Puissances hégémoniques bien concertées du Nord ont inventé les Conférences
Nationales Souveraines, avec à la clef des leaders charismatiques, chefs de file
des oppositions factices. Les dictateurs qui ont joué le jeu, ont été
réinstallés au pouvoir (Kerekou, Sassou,…).Tandis que ceux qui traînaient
leurs pieds ont dû fuir (Mobutu, Bédié,…).Et ces Chefs de file ne sont en fait
que des Chefs médaillés au service de leurs Maîtres, des masques noirs, des
capita commis à faciliter l’accès, à vils prix, des transnationales aux
ressources naturelles stratégiques de l’Afrique. Le peuple congolais qui a crû
bon de défendre les positions de l’opposition radicale, est durement
sanctionné par deux guerres d’agression successives (1996,1998), près de quatre
millions de morts innocents.
112.-La stratégie du
pyromane
Créer des problèmes, puis
offrir des solutions : cette méthode est aussi appelée
"problème-réaction-solution". On crée d'abord un problème, une "situation" prévue pour
susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même
demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se
développer la violence, organiser des attentats sanglants, des
agressions, des génocides des populations innocentes et sans armes afin que le
public soit demandeur de lois
sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore: créer une crise
économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits
sociaux et le démantèlement des services publics.
113.-La stratégie du
dégradé
Pour faire accepter une mesure
inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en "dégradé", sur une
durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques
radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Rigueur,
moins d’Etat, invasion massive d’apatrides, chômage massif, précarité,
flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant
de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués
brutalement.
114.-La stratégie du
différé
Une autre façon de faire accepter une
décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en
obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur.
Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice
immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite
parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux
demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du
temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec
résignation lorsque le moment sera venu.
Exemple récent: le passage à l'Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple: les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.
Exemple récent: le passage à l'Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple: les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.
115.- La stratégie de
Pavlov
On s'adresser au public comme à
des enfants en bas age. La plupart des publicités destinées au grand public
utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton
particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le
spectateur était un enfant en bas age ou un handicapé mental. Exemple typique:
la réconciliation nationale avec les bourreaux des populations. Plus on
cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant.
Pourquoi?
"Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles").
"Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles").
116.- La stratégie de
conflit
Faire en sorte que le public soit
incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son
contrôle et son esclavage."La qualité de l'éducation donnée aux classes
inférieures doit être de la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de
l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et
demeure incompréhensible par les classes inférieures."
(cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles").
(cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles").
117.- La stratégie de
l’ignorance- crasse
Encourager le public à se complaire
dans la médiocrité, à trouver "cool" le fait d'être bête, vulgaire, inculte et
pauvre.
118.-La stratégie de
culpabilité
Faire croire à l'individu qu'il est
seul responsable de son malheur, à cause de ses péchés, de l'insuffisance de son
intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter
contre la dictature, la tyrannie, l’esclavage, l’exploitation, la soumission,
les anti-valeurs, le système économique, l'individu s'auto dévalue et se
culpabilise. Ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est son
impuissance, son inhibition à l'action. Et sans action, pas de révolution!...
119.-La stratégie de
Noise.
Faire appel à l'émotionnel est une
technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens
critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet
d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des
désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...C’est l’arme suprême
silencieuse qui détruit le centre de création de l’individu cible au mieux que
ne le ferait toute bombe de construction humaine. L’individu devient un zombie
sans intérêt manifeste ou tout au plus un humanoïde corvéable à merci.
110.- La stratégie
avant-gardiste.
Au cours des 50 dernières années, les
progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les
connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites
dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée,
la "nord-barbarie-structure" est parvenue à une connaissance avancée de l'être
humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à
mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela
signifie que dans la majorité des cas, le système de la Nord-barbarie-structure
(son leadership planétaire) détient un plus grand contrôle et un plus grand
pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
12- Les Armes
Zombifiantes
Projects, Objectifs et moyens nord-barbares mis en œuvre
[Les Armes de Deuxième Génération]
Projects, Objectifs et moyens nord-barbares mis en œuvre
[Les Armes de Deuxième Génération]
121.-Abêtisation de la
population
1211_Objectifs :
- Empêcher le public de réfléchir et de se poser intelligemment des questions sur sa condition, et sur la manière dont la société est organisée et dirigée.
- Rendre le public plus facilement manipulable en affaiblissant ses capacités d'analyse et de sens critique.
1212_Moyens
utilisés :
- Diffuser massivement des programmes TV débilitants.
- Noyer les informations et connaissances importantes dans un flot d'informations insignifiantes. Censure par le trop-plein d'informations.
- Promouvoir des loisirs de masse débilitants.
- Encourager la consommation de tranquillisants et somnifères.
- Autoriser sans restriction la consommation d'alcool, et le vendre à un prix accessible aux plus défavorisés.
- Faire en sorte que l'éducation donnée aux "couches inférieures" soit du plus bas niveau possible. Réduire le budget de l'éducation publique, et laisser se développer dans les écoles des conditions de chaos et d'insécurité qui rendent impossible un enseignement de qualité
- Limiter la diffusion des connaissances scientifiques (en particulier dans les domaines de la physique quantique, de la neurobiologie, et surtout de la cybernétique - la science du contrôle des systèmes vivants ou non vivants).
- Limiter aussi la diffusion des concepts les plus puissants concernant l'économie, la sociologie, ou la philosophie.
- Parler au public de technologie plutôt que de science.
122.-Affaiblir les
énergies individuelles
1221_Objectifs :
- Les biologistes ont démontré que le stress et un faible niveau d'énergie physique et mentale permettent d'obtenir l'inhibition de l'action (voir les ouvrages du neurobiologiste Henri Laborit, ou le film d'Alain Resnais "Mon oncle d'Amérique").L'inhibition de l'action diminue la capacité de réaction des individus, et rend leur rébellion plus improbable.
1222_Moyens
utilisés :
- Augmenter le niveau de stress des individus.
- Rendre leur survie économique de plus en plus difficile et précaire (renforcement de la "pression économique").
- Créer des environnements urbains laids et déshumanisés, et d'où la nature est totalement absente.
- Maintenir des conditions stressantes dans les transports en commun et la circulation automobile.
- Laisser se développer une violence urbaine permanente dans les quartiers défavorisés.
- Laisser augmenter la pollution.
- Rendre les gens à demi malades, grâce à l'alimentation industrielle. Puis, aggraver leur état grâce aux effets secondaires des médicaments censés les soigner. L'industrie agroalimentaire et l'industrie pharmaceutique se donnent la main et partagent les mêmes intérêts...
- Encourager la consommation de somnifères et de tranquillisants.
- Autoriser sans restriction la consommation d'alcool.
- Saturer l'espace par des rayonnements électromagnétiques nuisibles au fonctionnement du cerveau: émetteurs pour les téléphones portables, ondes hertziennes, lignes électriques à haute tension...
123.-Création d'armées
et de polices privées
1231_Objectifs :
- Donner aux grandes multinationales la possibilité de défendre directement leurs intérêts dans le monde, en attaquant les États qui ne se plieront pas aux règles du nouvel ordre économique.
1232_Moyens
utilisés :
- Commencer par banaliser l'existence de polices et milices privées, pour les résidences ou les quartiers les plus riches.
- Renforcer la propagande pour une économie ultra-libérale, et présenter l'idée d'armée privées comme un moyen de diminuer le coût des armées tout en améliorant leur efficacité, grâce au principe d'économies d'échelle (en louant les services d'armées privées, les États n'auront plus besoin d'entretenir en permanence une armée nationale dont l'utilisation effective n'est que ponctuelle)
124.-Technologies de
contrôle des esprits
1241_Objectifs :
- Contrôle ultime des individus.
- Contrôle électronique de l'humeur et du comportement des populations.
- Possibilité d'influencer une foule, en la rendant apathique, ou au contraire subitement violente (des tests ont peut-être été effectués au Rwanda, au Burundi, et en ex-Yougoslavie).
1242_Moyens
utilisés :
- Emission d'ondes psychotroniques (ondes basse fréquence ou très haute fréquence, capables d'influencer le fonctionnement du cerveau en interférant avec les ondes utilisées par les processus cérébraux). En cours d'expérimentation: le projet HAARP développé par l'armée américaine à Gakona en Alaska, et les expériences menées sur la base américaine de Pine Gap en Australie.
- Contaminer l'eau et les aliments avec des molécules agissant sur l'humeur et sur l'esprit.
- Diffuser dans l'eau ou les aliments des micro-robots (ou "nano-machines") invisibles à l’œil nu. Une fois dans le corps, des centaines de micro-robots porteurs d'une micro-puce électronique pourraient aller se greffer sur les neurones pour en prendre le contrôle.
- Des nano-robots invisibles à l’œil nu ont déjà été produits, et l'interfaçage neurone-microprocesseur a déjà été expérimenté avec succès en laboratoire. La technologie des micro-processeurs ultra-miniaturisés est également maîtrisée depuis quelques années.
125.-Traçabilité totale
des individus
1251_Objectifs :
- Obtenir une connaissance précise du "profil" de chaque individu: opinions, comportements, déplacements, fréquentations, habitudes, standard de vie...
- Pouvoir localiser chaque individu avec précision et en temps réel, où qu'il se trouve.
1252_Moyens
utilisés :
- Fichiers informatiques, cartes de crédit, téléphones portables, Internet, réseau Echelon...
- Placer une balise de localisation par satellite sur toutes les voitures. Aux Etats-Unis, les voitures produites par certaines marques intègrent déjà ce système, qui est présenté au consommateur comme un avantage pour sa sécurité en cas d'accident (la balise avertit automatiquement le centre de secours et transmet la localisation précise de l’accident).L'adhésion du public sera obtenue à coup sûr grâce à une promesse de réduction des cotisations d'assurance: la balise réduira en effet les vols de voiture, celles-ci pouvant être instantanément localisées.
- Développer des systèmes individuels de localisation et d'identification: collier ou bracelet électronique, implant électronique placé sous la peau, ou tatouage sur la peau d'un code barre invisible à la lumière ordinaire (lisible par un scanner). Aux Etats-Unis, le bracelet électronique est déjà expérimenté sur des prisonniers en liberté surveillée.
1261_Objectifs :
- Contrôle des corps et des esprits par des implants électroniques et des prothèses bioniques.Création d'humains aux fonctions modifiées.
- Préparer le terrain pour que le public accepte les futurs implants de localisation et d'identification greffés sous la peau.
- Généralisation du recours aux implants par les salariés pour accroître leurs performances professionnelles (implants neuronaux pour accroître la mémoire et les capacités de calcul, implants bioniques pour accroître la force ou les capacités physiques...).Bientôt, le recours à des "implants professionnels" sera indispensable pour avoir des chances de trouver un travail.
1262_Moyens
utilisés :
- Banaliser les implants à usage médical, afin de diminuer la méfiance instinctive du public à l'égard de l'intrusion de la machine dans le corps.
- Promouvoir la mode des piercings, pour habituer le public à l'intrusion des objets matériels dans le corps.
- L'implant de localisation existe également: de la taille d'un grain de riz, la puce "Digital Angel" est fabriquée par la société Applied Digital Solutions (ADSX). Plus fort encore, une autre société dénommée Alien Technology produit depuis 2002 une micro-puce de la taille d'un grain de sable (environ 100 microns de coté). Cette technologie a été mise au point au Centre Auto-ID, un laboratoire installé au sein du MIT (Massachusetts Institute of Technology), et financé par d'importants industriels, parmi lesquels Gillette, Procter & Gamble ou Philip Morris.
127.-Manipulations
génétiques
1271_Objectifs :
- Développement d'un nouveau marché: celui des enfants-produits, vendus sur catalogue, avec des qualités physiques et psychiques proportionnelles à leur prix de vente (enfants beaux et intelligents vendus très cher pour les riches, enfants laids et bêtes vendus moins cher pour les pauvres...).
- Création d'humains mutants spécialisés, adaptés au travail et au rang social qu'on leur destine.
- Modification génétique de la "nature humaine".
- Création d'humains aux facultés intellectuelles "bridées".
- Limitation génétique du libre-arbitre, de l'anticonformisme, de l'imagination...
- Limitation de l'aptitude au bonheur, du sentiment d'union avec les autres ou avec la nature.
1272_Moyens
utilisés :
- Diffusion massive dans l'environnement de pesticides, PCB (polychlorobiphényles), et autres polluants connus pour leurs effets d'augmentation de la stérilité masculine.Lorsque suffisamment d'humains seront stériles, le seul choix sera de recourir à la procréation artificielle.
- Banaliser le recours aux techniques de procréation artificielle, en les justifiant par des motivations médicales: bébés-éprouvette, mères porteuses, couveuses pour bébés prématurés nés à 6 mois...
- Banaliser les manipulations génétiques justifiées par des motivations médicales (thérapies géniques, prévention génétique des maladies).
- Utiliser des virus manipulés génétiquement pour greffer des gènes modifiés dans l'ADN des individus, à leur insu et contre leur volonté. La mutation génétique se propagerait exactement comme une épidémie.
- Les laboratoires pharmaceutiques pourraient aussi utiliser cette méthode pour créer de nouvelles maladies dont ils seraient les seuls à vendre le remède...
1311_ARMES NON LÉTALES
Un concept guerrier qui met l'accent sur la préservation de la vie humaine et de l'environnement en utilisant des technologies électromagnétiques, chimiques et cinématiques afin de détruire et incapaciter des systèmes guerriers. Le concept comprend l'utilisation de systèmes de guidage de précision afin de déclencher les armes non létales à distance, des véhicules téléguidés, un guidage laser et ensemble intégré de protection des soldats (EIPS) -contrôle des tirs assisté par EIPS et accrochage de la cible. (Réf. revue Defense electronics).
Le Ministère de la Défense définit les armes non létales comme des systèmes d'armes incapacitantes spécifiquement destinés et essentiellement employés à neutraliser les personnes ou le matériel, tout en limitant les accidents mortels, les lésions définitives des personnes, et les dégâts non volontaires des biens et de l'environnement. Egalement appelées armes sub-létales, armes non létales, armes moins que létales.
Les armes non létales sont partagées en deux catégories avec pour chacune plusieurs champs d'activités tels que :
a) Armes anti-personnel avec pour champs d'activité (1) contrôler les foules, (2) neutraliser les personnes; (3) rendre des zones inaccessibles aux personnes, (4) vider les installations de leurs occupants.
b) Armes anti-matériel, comprenant (1) les zone rendues inaccessibles aux véhicules; et (2) l'immobilisation des véhicules.
1312_ENERGIE DIRIGEE (directed energy -DE)
Un concept guerrier qui met l'accent sur la préservation de la vie humaine et de l'environnement en utilisant des technologies électromagnétiques, chimiques et cinématiques afin de détruire et incapaciter des systèmes guerriers. Le concept comprend l'utilisation de systèmes de guidage de précision afin de déclencher les armes non létales à distance, des véhicules téléguidés, un guidage laser et ensemble intégré de protection des soldats (EIPS) -contrôle des tirs assisté par EIPS et accrochage de la cible. (Réf. revue Defense electronics).
Le Ministère de la Défense définit les armes non létales comme des systèmes d'armes incapacitantes spécifiquement destinés et essentiellement employés à neutraliser les personnes ou le matériel, tout en limitant les accidents mortels, les lésions définitives des personnes, et les dégâts non volontaires des biens et de l'environnement. Egalement appelées armes sub-létales, armes non létales, armes moins que létales.
Les armes non létales sont partagées en deux catégories avec pour chacune plusieurs champs d'activités tels que :
a) Armes anti-personnel avec pour champs d'activité (1) contrôler les foules, (2) neutraliser les personnes; (3) rendre des zones inaccessibles aux personnes, (4) vider les installations de leurs occupants.
b) Armes anti-matériel, comprenant (1) les zone rendues inaccessibles aux véhicules; et (2) l'immobilisation des véhicules.
1312_ENERGIE DIRIGEE (directed energy -DE)
Regroupe les technologies ayant un rapport avec la production d'un rayon d'énergie électromagnétique concentré ou de particules atomiques ou subatomiques.
1313_ARME A ÉNERGIE DIRIGÉE (directed energy weapon -DEW)
Système utilisant de l'énergie dirigée sur les installations et le personnel.
1314_ACOUSTIQUE: INFRASONS (appartient à la catégorie des armes à énergie dirigée) Son à très basse fréquence qui peut voyager sur de longues distances et pénétrer facilement dans la plupart des bâtiments et des véhicules. La transmission du son grandes ondes entraîne des effets biophysiques; nausée, incontinence, désorientation, vomissements, éventuels dommages aux organes internes ou encore le décès de la personne. Supérieur aux ultrasons car "en bande" ce qui signifie qu'il ne perd pas ses propriétés quand il change de milieu en passant de l'air aux cellules du corps par exemple. Vers 1972 un générateur à infrasons a été construit en France qui générait des ondes de 7 hertz. Quand il était activé, il rendait les gens malades pendant des heures.
1315_ACOUSTIQUE: SON DE DÉFÉRENCE
Dispositif qui permet de projeter une voix ou un autre son dans un lieu bien précis. Le son qui en résulte ne sera entendu qu'à cet endroit.
1316_MUR THERMIQUE (armes à radiofréquences)
Permet de projeter de l'énergie à travers un mur afin que la température du corps humain s’élève jusqu'à 107°F. Perturbe la régulation biologique interne en imitant des symptômes de fièvre.
Système d'arme à énergie dirigée utilisant les Micro-ondes, destinés à correspondre à une source de radiofréquences afin d'interférer avec l'activité cérébrale de l'homme au niveau des synapses.
Armes invisibles qui
permettent d'immobiliser à distance en créant un effet de choc fantomatique.
L'arme peut être ajustée et peut être appliquée dans le cadre de la défense
"stratifiée" qui devient de plus en plus létale. Les risques associés à son
utilisation sont ceux d'une irradiation aux micro-ondes.
1317_LASER A UV qui
ionise l'air afin de projeter un choc électrique à distance.
Arme à rayon
anti-personnel qui tétanise les tissus osseux du squelette humain afin de créer
des paralysies dues à l'électrochoc.
Les yeux non
protégés sont extrêmement vulnérables aux rayons lasers très fins. Danger de
dommage aux yeux et d'aveuglement.
Problèmes de crises
cardiaques associés aux différentes formes d'électrochocs induits.
1318_ACOUSTIQUE ET OPTIQUE
Psycho correcteur, technologie inventée par un scientifique russe qui consiste à influencer les sujets de manière visuelle et auditive grâce à des communications contenant des messages subliminaux.
1319_PSYCHOTECHNOLOGIES (définition des chercheurs russes et du Dr Smirnov).
1318_ACOUSTIQUE ET OPTIQUE
Psycho correcteur, technologie inventée par un scientifique russe qui consiste à influencer les sujets de manière visuelle et auditive grâce à des communications contenant des messages subliminaux.
1319_PSYCHOTECHNOLOGIES (définition des chercheurs russes et du Dr Smirnov).
Système
permettant un accès direct au subconscient
131a_Psycho-sondage
131a_Psycho-sondage
Signifie qu’une
information peut être obtenue de la part d’un individu sans son consentement ou
sans qu’il en soit conscient en interrogeant son subconscient.
131b_Psycho-Zond™
131b_Psycho-Zond™
Est basé sur
l’analyse mathématique du comportement d’un individu et / ou les réponses
physiologiques à des stimuli sémantiques (qui ont un sens) qui lui sont
présentés et qui ne sont pas perçus par sa conscience.
131c_PsychoCorrection™
131c_PsychoCorrection™
Permet d’influencer
les décisions d’un individu, de modifier sa personnalité et de contrôler sa
condition physique et son comportement, la psycho correction se base sur
l’utilisation de la persuasion, l’explication et les instructions qui passent
outre le contrôle volontaire et la conscience du sujet. La psycho Correction
consiste à présenter au sujet, sans qu’il en soit conscient, des stimuli
visuels, acoustiques ou autres stimuli sémantiques préparés et formulés pour
donner des directives impératives
131d_HOLOGRAMMES
Il s’agit de la projection d’une image de forces armées qui peuvent amener l’adversaire à croire qu’il y a plus de forces alliées que ce n’est le cas en réalité. Cette technologie nécessite actuellement le déploiement de chambres optiques, d’écrans et peut-être de fumée. La complexité des préparatifs et de l’équipement actuellement nécessaire rend ceci impossible à part pour quelques déploiements à petite échelle dans un environnement bien contrôlé.
131d_HOLOGRAMMES
Il s’agit de la projection d’une image de forces armées qui peuvent amener l’adversaire à croire qu’il y a plus de forces alliées que ce n’est le cas en réalité. Cette technologie nécessite actuellement le déploiement de chambres optiques, d’écrans et peut-être de fumée. La complexité des préparatifs et de l’équipement actuellement nécessaire rend ceci impossible à part pour quelques déploiements à petite échelle dans un environnement bien contrôlé.
131e_ Télépathie artificielle
Le fonctionnement d'un circuit
silicium-neurone-neurone-silicium ouvre la voie au développement de systèmes
neuro-électroniques pouvant être utilisés dans le traitement du signal neuronal,
le neuro-calcul (neurocomputation) et la neuro-protéthique".Des applications
industrielles sont également possibles, notamment pour l'élaboration
d'ordinateurs capables de s'adapter à différentes situations et de raisonner à
la façon d'un cerveau. On développe un réseau plus large de neurones attachés à
des transistors qui pourrait comprendre jusqu'à 15.000 composants vivants et
électroniques. On s’atèle maintenant dans l'identification des synapses par
lesquels transite l'impulsion électrique et sur la construction de circuits
intégrés plus étendus et à maîtriser la fixation des neurones, cellules vivantes
qui ont tendance à glisser de leur base pour bouger librement, comme elles le
font dans le cerveau. Pour leur expérience, on a "parqué" la vingtaine de
neurones dans des enclos individuels formés de petits piquets de polymère. Faire
fonctionner un réseau plus large de neurones et de microprocesseurs va fournir
une fenêtre d'observation des communications neuronales approchant celles qui se
produisent dans le cerveau.
"Successeur
terrestre du projet Star Wars (Guerre des étoiles), le Haarp a, par ses
extraordinaires puissances et polyvalence, "l'arme ultime" des
États-Unis.
1321_Scanner les
entrailles de la terre à la recherche de bases secrètes.
Un autre
objectif de HAARP, non caché, est de sonder les entrailles de la Terre (ce qui
s'appelle la « tomographie terrestre pénétrante »). Ainsi, les ondes très basses
fréquences permettraient aux États-Unis de découvrir des bases souterraines, ce
qui leur assurerait, selon leurs dires, de veiller à la non-prolifération des
armes non conventionnelles.
1322_Interrompre
toute forme de communication hertzienne
L'ionosphère est la
couche qui permet de communiquer. En effet, les ondes y « rebondissent » et
c'est ce qui permet leur transfert par réflexion. HAARP pourrait
(volontairement) perturber cette couche en envoyant de l'énergie à certains
points stratégiques. Ainsi, dans un contexte d'hostilités, les communications
ennemies qu'elles soient terrestres, aériennes ou navales seraient gênées voire
totalement brouillées. La perturbation des communications ennemies n'est pas une
nouvelle. Durant la première guerre du Golfe en 1991, l'armée US a utilisé des
armes à impulsion électromagnétique pour perturber le matériel électronique
irakien ; ceci a été confirmé par Defense News, revue spécialisée dans la
défense très liée au Pentagone. D'autre part, la liaison entre les satellites et
la Terre dépend de beaucoup de l'état de l'ionosphère. Ainsi, il serait possible
de gêner ou d'empêcher les satellites ennemis d'espionner.
1323_Influencer les comportements
humains
Le contrôle de la pensée est la source de toutes les déformations, et d'inciter la peur et de contrôler les déclencheurs de l'esprit humain. C’est la priorité numéro un pour "Les Pouvoirs En Devenir". L'esprit de l'enfant a été cartographié, et l'opération du jour où il l'a été, pour nuire à la croissance et au développement, a ensuite fonctionnellement "Joué" avec ces connaissances, augmentant ainsi l'efficacité de contrôle de la pensée de masse. Dans leurs plans futurs, des armes micro-ondes et du contrôle de la pensée offensif lient les mains pendant que des crimes contre l'humanité sont en cours dans le pays. Dans tous ces cas, les systèmes électromagnétiques pourraient être utilisés pour entraîner des perturbations physiologiques plus ou moins graves, des distorsions de la perception ou bien pour désorienter.
Le contrôle de la pensée est la source de toutes les déformations, et d'inciter la peur et de contrôler les déclencheurs de l'esprit humain. C’est la priorité numéro un pour "Les Pouvoirs En Devenir". L'esprit de l'enfant a été cartographié, et l'opération du jour où il l'a été, pour nuire à la croissance et au développement, a ensuite fonctionnellement "Joué" avec ces connaissances, augmentant ainsi l'efficacité de contrôle de la pensée de masse. Dans leurs plans futurs, des armes micro-ondes et du contrôle de la pensée offensif lient les mains pendant que des crimes contre l'humanité sont en cours dans le pays. Dans tous ces cas, les systèmes électromagnétiques pourraient être utilisés pour entraîner des perturbations physiologiques plus ou moins graves, des distorsions de la perception ou bien pour désorienter.
1324_Modifier la
météorologie.
Selon des scientifiques, les
militaires n'en sont qu'à la phase expérimentale de leurs travaux mais les
résultats déjà enregistrés sont très prometteurs. Ainsi, grâce à l'injection de
fortes quantités d'énergie dans l'ionosphère, on pourra influencer la
météorologie pour provoquer des effets bénéfiques dans une région donnée... ou
cauchemardesque dans une autre. Comment? Tout simplement en modifiant la
circulation des vents en haute atmosphère là où ils entrent en interaction avec
l'ionosphère. On pourra également provoquer la libération soudaine d'une énorme
quantité d'énergie en imitant par exemple le flash provoqué par une explosion
nucléaire à haute altitude. Un type d'action militaire qui ne relève en rien de
la science-fiction puisqu'elle a déjà été utilisée sur le terrain en 1991 au
cours de la guerre du Golfe et de l'opération "Desert Storm". Selon le
périodique militaire officiel Defence News (n°19 du 13 avril 1992), les
États-Unis avaient déployé sur le champ de bataille une arme à impulsion
électromagnétique (EMP Weapon).
1325_Provoquer des
tremblements de terre ou des explosions aussi puissantes qu'une bombe atomique.
HAARP est un
programme scientifique. Aux
mains des puissants, il peut cependant conduire au progrès comme à l'oppression
et au désastre. Sans préjuger des intentions finales des États-Unis, et
reconnaissant que ce travail émet plusieurs hypothèses, et relaye certaines
spéculations, il s'avère fonder d'affirmer que le programme HAARP, en synergie
avec d'autres programmes militaires, peut conduire à des déséquilibres dangereux
pour l'environnement et les populations.
A l'origine de ce
projet HAARP, se trouve le père fondateur du système Bernard Eastlund, Physicien
au Massachussets Institute Of Technology. Les recherches de Bernard Eastlund se
sont inspirées des travaux de Nicolas Tesla, savant croate du début du siècle à
qui l'on doit les découvertes sur l'énergie ionosphérique. Auteur de nombreuses
découvertes scientifiques comme le courant alternatif, prix Nobel de la science,
Tesla avait entre autre mis au point un procédé permettant de transporter
d'importantes quantités d'énergie électrique sans câbles, sur de grandes
distances, en se servant de l'ionosphère comme support. Tesla n'imaginait pas à
son époque à quoi allait un jour servir son invention. Quelques décennies plus
tard, en améliorant le dispositif grâce à l'apport de l'électronique, Eastlund
réussit à s'attribuer la paternité du projet. Le procédé HAARP était né... Le
brevet américain portant le numéro 4 686 605 lui a été remis le 11 août 1987.
Entre 1986 et 1994, Bernard Eastlund déposa douze brevets, lesquels constituent
la structure du projet HAARP et des technologies dérivées en matière
d'armement. EASTLUND réussit à faire financer la réalisation de ses inventions
par la compagnie ARCO, immédiatement séduite par les débouchés possibles auprès
des militaires. Depuis ce jour, toute la recherche dans le domaine de l'énergie
électromagnétique à des fins médicales est bloquée. C'est donc un vaste domaine
hautement prometteur de la science qui s'est vu monopolisé par des intérêts liés
à l'armée américaine. Aujourd'hui, notons que le propriétaire et exploitant de
ces brevets n'est plus Eastlund, exclu pour d'obscures raisons, mais bien la
société APTI ARCO, consortium pétrolier derrière lequel se profilent l'US Navy
et l'US Air Force. Classé secret défense, le principe détaillé de HAARP n'est
pas accessible. Ce qu'il en est officiellement connu se résumerait à bombarder
l'atmosphère au moyen d'un faisceau de micros ondes radioélectriques modulées.
Ce, dans le but de procéder à des mesures scientifiques sur le mouvement des
particules de vent solaire dans la magnétosphère de la terre. Les militaires ont
une autre version.
Ils prétendent en effet que la puissance de l'émission est telle que cela provoque l'ionisation des hautes couches de l'atmosphère qui se transforment en miroir réflecteur. Cela leur permet de relayer l'émission incidente bien au delà de la courbure de la terre. Les militaires du Pentagone affirment que ce dispositif leur sert à communiquer avec des unités de la marine ou de l'aviation en mission lointaine. Ce que les militaires ne disent pas.
Ils prétendent en effet que la puissance de l'émission est telle que cela provoque l'ionisation des hautes couches de l'atmosphère qui se transforment en miroir réflecteur. Cela leur permet de relayer l'émission incidente bien au delà de la courbure de la terre. Les militaires du Pentagone affirment que ce dispositif leur sert à communiquer avec des unités de la marine ou de l'aviation en mission lointaine. Ce que les militaires ne disent pas.
Par la mise en place de plusieurs
nuages miroirs, il est tout à fait possible de reculer encore plus loin
la portée des émissions au moyen d'avions militaires de type KC 135 qui larguent
sur les nuages des substances chimiques. Ce procédé nommé Cloud Seading permet
de modifier la texture de la vapeur d'eau qui, si elle devient réfléchissante,
s'accompagne de fortes précipitations. L'écran réflecteur ainsi créé, va relayer
les ondes de la station de Gakona qui vont "arroser" la zone déterminée d'une
région. Un autre procédé consiste à réaliser un écran réflecteur par le largage
de microfibres d'aluminium que les puissantes émissions du HAARP maintiendront
en altitude. (voir TOP SECRET n°5). Naturellement, les effets produits sur
l'environnement seront relatifs aux fréquences utilisées. Le choix des
fréquences étant vaste, les effets peuvent être multiples. En principe, le
procédé doit s'en tenir à des besoins en matière de communication. Cependant, vu
le passif de l'US Air Force et de la CIA en matière d'expérimentations, malgré
toutes les versions officielles des uns et des autres, il se profile au-delà de
tous ces discours, un autre domaine d'application du HAARP, plutôt inquiétant :
celui de l'arme "Psychotronique". Dès 1952, le Docteur José Delgado, Professeur
à l'Université de Yale, avait découvert que l'on pouvait affecter le
comportement émotionnel d'un individu en le soumettant à certaines fréquences et
types d'ondes. Les scientifiques, comme Delgado et le Docteur Robert Becker ont
réussi à démontrer que deux ondes couplées, dont l'une est modulée en fréquence,
génèrent des effets où la plupart des fonctions cérébrales profondes de l'être
humain peuvent être manipulées à distance, avec des résultats "très tangibles".
Certaines très basses fréquences aux alentours de 7 HZ peuvent en effet
provoquer l'apparition dans le cerveau de substances neurochimiques qui génèrent
un "vaste arsenal de réponses émotionnelles ou intellectuelles". Tel est le
discret programme de l'élite militaire US, consistant à utiliser une nouvelle
génération d'armes Psychotroniques dénommées "millimètre wave", procédé
consistant à transmettre à distance un intense champ électromagnétique modulé de
façon particulière à l'aide du système HAARP. Le but est de neutraliser des
troupes adverses, ou de manipuler des populations à leur insu. On notera à ce
propos l'étonnement de nombreux commentateurs qui se sont interrogés sur la
résistance acharnée d'une petite ville comme Umm Qasr qui a tenu 15 jours face
aux forces de la coalition tandis que les défenses de Bagdad s'effondraient au
bout de quelques heures. Autre exemple, en arrivant en Afghanistan, les
volontaires étrangers étaient bien décidés au sacrifice ultime pour défendre le
régime taliban. Or la majorité de ces hommes se sont finalement rendus sans
combattre. L'étrange révolte des prisonniers étrangers de la forteresse de
Qalae-Jangi, qui pourrait aller à l'encontre de cette thèse, pose au contraire
bien des interrogations aux observateurs. En effet, comment expliquer le
farouche élan suicidaire de ces centaines d'hommes qui s'étaient pourtant rendus
la veille à Kunduz. On sait, grâce aux travaux que des ondes pulsées
provoquent des variations de la tension artérielle, et modifient les flux d'ions
de calcium, potassium et sodium. Ces flux, en traversant la membrane cellulaire,
génèrent des signaux micro électriques qui se propagent dans le système nerveux,
et informe le cerveau de ce qui se passe autour de nous. Ainsi informé, le
cerveau déclenchera à son tour une action sur un muscle, une décision, une
émotion, ou une maladie. De plus, ces ondes pulsées modifient le PH Sanguin et
affaiblissent le système immunitaire humain. Depuis 1964, les militaires
s'intéressent de près à l'utilisation de ces ondes. C'est à cette époque
que on découvert qu'une fréquence de 450 MHZ modulée à 16 HZ en fréquence
de récurrence (nombre de fois par seconde) altérait la chimie du cerveau chez
les poulets et les chats. Appliquée à l'ensemble des mammifères, il était
évident pour l'armée que l'utilisation de ces ondes, pouvait être une arme
terriblement efficace.
1326_ Les armes
neutroniques
Les armes neutroniques se classent en 3 catégories
: armes létales (mortelles) à rayonnement électromagnétique; armes non létales
de neutralisation temporaire, utilisables lors de manifestations violentes ;
arme d'autosuggestion mentale ou de manipulation du comportement. Les stratèges
du Pentagone sont résolument favorables à l'utilisation de tels procédés. Pour
preuve, on peut lire dans une revue à circulation interne (The revolution in
military Affairs - Strategy Studies Instituts - Us Army War College), laquelle
n'est pas censée tomber dans le domaine public : "Nos valeurs changent et la
technologie s'ouvre sur de nouveaux horizons. Il y a peu, pendant la guerre
froide, les opération psychologiques et l'armement psychologique étaient encore
primitifs. Alors que nous entrons de plein pied dans l'ère de l'électronique et
de la bioélectronique, il devient nécessaire de réévaluer les barrières morales
et éthiques que nous avons posées en interdisant toute technologie pouvant
manipuler l'esprit de nos ennemis, tant à l'intérieur du pays qu'à un niveau
international... Dès que cela sera possible, nous encouragerons des entreprises
privées ou semi privées à développer une technologie appropriée. Nous pouvons
agir de même avec les nouveaux types d'armements comme les armes biologiques
incapacitantes et les armes psycho technologiques avancées…". La réalité dépasse
parfois les meilleurs films de science fiction. Depuis leurs bases implantées en
divers lieux de la planète, Russes et Américains utilisent conjointement la
technologie du HAARP. Ces deux grandes puissances, antagonistes en apparence, se
sont toujours échangées le résultat de leurs recherches scientifiques
sensibles.
1327_Les armes non
létales, électroniques, de type radar
US Marines Corp. développe
actuellement une arme à micro-ondes qui inflige une brève et très intense
sensation de brûlure semblable au contact d'une ampoule brûlante. Montée sur un
camion, l'arme est conçue pour disperser les foules. Étant donné la possibilité
de varier la température, quelqu'un se trouvant dans l'axe d'une décharge d'HPM
pourrait être cuit comme un plat dans un four à micro-ondes. Dernièrement, des
scientifiques du Laboratoire national d'Oak Ridge dans le Tennessee ont proposé
de construire une arme à impulsion électromagnétique qui perturberait la mémoire
à court terme d'une personne et provoquerait la perte de contrôle des fonctions
corporelles involontaires. Donc si la capacité à tuer d'une arme HPM est
incertaine, elle peut avec certitude blesser tout en laissant la victime
incapable de réagir pendant un moment.
1331_Délire paranoïaque ou
macabre
Monarch est ce que l'on appelle une
horrible étrangeté qui n'est pas supposée exister, une série d'occultes
expériences de manipulation du comportement menées par une ou plusieurs des
nombreuses agences de renseignements, laboratoires militaires ou section Delta
qui forment la nébuleuse sécuritaire américaine. Pour parler en termes encore
plus précis, Monarch désignerait l'ensemble des techniques de conditionnements
psychologiques - de l'usage de drogue en passant par la torture, les
électrochocs, le viol ou les armes psychotroniques - destinés à créer de toutes
pièces à partir d'un individu lambda, de préférence un enfant, un futur petit
soldat qui répondra à tous les ordres, même les plus pervers. Les gens qui
auraient « inventé » Monarch auraient réussi à contourner l'obstacle
de la volonté, de la conscience d'un individu pour envahir puis prendre
possession de ce qu'une âme a de plus intime : son inconscient !
Le journaliste John Rappoport ou
encore John De Camp, ancien sénateur du Nebraska, avocat spécialisé dans les
affaires de pédophilies et de culte satanique, ont rassemblé plus que tous les
autres auteurs (comme les improbables Mark Philips, David Icke etc..), un
faisceau de présomptions qui les ont amenés à penser que MK Monarch est fondé
sur une réalité tangible.
1332_Tortures
nazies
Il n'existe aucun document
officiel « déclassifié » de quelque agence de renseignement que ce
soit évoquant nommément l'existence d'un projet MK Monarch qui serait - comme
l'affirment bon nombre d'auteurs - un sous projet du fameux projet de la CIA MK
Ultra (pour lequel les documents déclassifiés de la CIA abondent). Mais ce n'est
pas pour autant que Monarch n'existe pas sous une forme ou une autre. Pour
rafraîchir les mémoires, MK Ultra recouvre tous les agissements de la CIA qui
avaient pour but de manipuler les consciences, faire ce que l'on appelle du
« Mind Kontrol ». En pleine guerre froide, surtout au cours de la
guerre de Corée, il s'agissait de parfaire des techniques d'interrogatoires des
suspects et de découvrir un sérum de vérité. Se fondant sur les premiers travaux
de médecins nazis (d'où le K de Kontrol) dans les camps de concentration
(notamment celui de Dachau où l'on expérimenta des séances d'électrochocs suivis
d'injection de doses massives de Mescaline sur des prisonniers) qui furent
évacués aux Etats-Unis sous couvert de l'opération Paperclip, les psychiatres de
la CIA n'avaient qu'une envie, découvrir les procédures et les produits
psychotropes qui ouvriraient l'âme des sujets jugés subversifs comme de
vulgaires boites de conserve. Ainsi, le Dr Ewen
Cameron, financé et patronné par la CIA alla jusqu'à rendre raide dingue
de pauvres civils, de pauvres ménagères venues soigner leur dépression dans un
institut de santé mental celui de Mont Royal, près de la ville de Montréal. Les
malheureux « clients » dépressifs de ce « brave » et zélé Dr
Cameron se voyaient réveillés de grand matin par des injections intraveineuses
de Thorazine, de Phénergan, de Séconal et autres barbituriques hypnotiques hyper
puissants. Puis les patients étaient menés de gré ou de force trois fois par
jour à des séances d'électrochocs de plus de 150 volts. Ce traitement baptisé
par un curieux euphémisme « cure de sommeil » durait de 15 à 65 jours.
Ensuite, le ou la patiente se voyait alors traiter pendant une période aussi
longue à la Methédrine (amphétamine) et au LSD injectés également en doses
massives. Et peu importaient alors les atroces souffrances de ces pauvres sujets
qui se voyaient plongés des semaines durant dans d'odieuses transes
hallucinatoires et psychotiques induites artificiellement. Enfin, les
« malades » étaient conduits dans des « chambres à dormir »,
sorte de caisson d'isolation sensoriel dans lesquels ils étaient enfermés et où
on leur diffusait 24 sur 24 un même message préenregistré pendant deux semaines.
De quoi vraiment y laisser sa santé mentale ! Cameron, en torturant sans
vergogne ses sujets, contre leur gré, voulait arriver en fait à déprogrammer ces
derniers, effacer leur mémoire affective et créer un « blank state »,
sorte de mémoire vide pour procéder ensuite à une
reprogrammation.
Ceci démontre au mieux les
folies de l'école de psychiatrie comportementale (behaviouriste) sur
laquelle la psychiatrie et la sociologie modernes se sont construites. C'est sur
ce même genre d'idée que des gens comme Zbigniew Brzezinski ont mis au point des
concepts plus généraux de « tabula rasa » (faire table rase), de
déprogrammation des valeurs de la société en général par l'usage du chaos et de
la souffrance. Et une fois que la société arrivée à une sorte d'état comateux,
une forme d'anarchie peuplée de peurs et de violences, il n'y a plus qu'à
réinsuffler dans le corps social - à savoir Mr. tout le monde - de nouvelles
valeurs, plus fonctionnelles... A brave New World, le Nouvel Ordre Mondial en
pleine action.
1333_Déprogrammation par le
trauma
Certes, les actes de Cameron
furent dénoncés et la CIA abandonna officiellement l'idée d'utiliser le LSD pour
laver les cerveaux. Il y eut même des procès en dommages et intérêts
gagnés par certains plaignants. Mais en fait, cette technique de déprogrammation
de l'esprit par l'usage de tortures, de souffrances et trauma le plus souvent
infligés par des sévices sexuels n'aurait nullement cessé. Les tortures barbares
dépersonnalisantes infligées aux populations congolaises et irakiennes,… par des
troupes us Army et associées au cours des guerres d’agression américaines
actuelles le démontrent suffisamment. Le Congo-RDC, à lui tout seul compte
déjà près de quatre millions de morts. Mieux encore, la technique se serait
affinée, codifiée, standardisée et répandue à travers le monde dans toutes les
sphères du pouvoir. Elle aurait servi de base à une autre opération que certains
témoins, victimes présumées de ces agissements horribles appellent l'opération
MK Monarch. On raconte que le terme Monarch désigne symboliquement ce fameux
papillon de taille exceptionnel qui passe de l'état de larve à un état plus
achevé. Comme ce serait le cas des victimes de cette opération! Autre hypothèse
: butterfly, papillon, est souvent utilisé en prostitution pour désigner l'acte
de « butiner » de fleurs en fleurs, de changer sans cesse de
partenaires. Bref, pour revenir à nos témoins victimes de l'opération Monarch,
ceux-ci racontent à peu près tous le même genre d'histoire : ils ont été
utilisés dès la plus tendre enfance dans des réseaux prostitutionnels très hard
et vendus aux fantasmes les plus dingues de notables, d'hommes politiques, de
nobles, de militaires, de magistrats, de vedettes du show business qui forment
entre eux des sortes de réseaux, de sociétés secrètes soumis à d'étranges
rituels à mi-chemin entre le satanisme, l'ésotérisme New Age et la
reprogrammation béhavioriste.
Les actes sexuels
comprenant des viols d'enfants, de nouveau nés, des mises à mort, des
chasses à l'homme ainsi que des séances de cannibalisme auraient deux buts :
d'une part « mouiller » les notables participants et puis acheter la
fidélité à toute épreuve de ces puissants qui sont invités à ces étranges
« fêtes » une première fois, une sorte d'initiation où ils acquièrent
le goût du sang et en deviennent hyper dépendants. D'autre part, générer sur la
victime un état de traumatisme qui a pour effet de susciter l'apparition de ce
que l'on appelle des personnalités multiples. Chacune des personnalités a sa
mémoire propre, sa fonction propre (une personnalité pour la prostitution, une
autre pour l'assassinat, une troisième comme paravent officiel etc...) et ne
communique pas avec l'autre (sauf sous certaines procédures) et l'on s'assure
ainsi que la victime ne parlera pas puisqu'elle ne se souviendra de rien ou que
de façon fantasmée, imparfaite. D'où, peut-être, le côté parfois vraiment
délirant de certains témoignages, la victime étant incapable de réinterpréter
les informations contenues dans « ses mémoires segmentées ». Les
enfants sujets de l'opération de reconditionnement Monarch deviendraient alors
des prostitués travaillant dans ces réseaux d'influence et de pouvoir mais
également des agents de renseignements ou des tueurs à gage. Certains auteurs
conspirationnistes comme Jim Keith ont découvert l'étrange passé psychiatrique
et militaire de certains tueurs célèbres comme Oswald, Shirhan Shirhan, Jim
Jones ou même Tim Mc Veigh. Et toujours selon ces victimes, les cercles de
pouvoir des pays industrialisés nord-barbares (celui du pouvoir policier,
judiciaire, parlementaire, militaire puis industriel économique etc...) seraient
littéralement pervertis par ce genre de pratiques. Le fonctionnement de ces
réseaux occultes du vrai pouvoir et l'obéissance quasi absolue de « ces
gens de pouvoir » ne reposeraient que sur ces rituels et pratiques
sexuelles de conditionnement psychologique. Les thérapeutes qui ont
examiné ces victimes sont formels pour affirmer que ces dernières sont bel et
bien des victimes et qu'elles ont subi de profonds sévices sexuels. Rien qu'aux
Etats-Unis, on a dénombré une centaine d'associations ayant pour but de
recueillir et d'aider les victimes de ce genre d'abus rituels. Etrange, une
telle foison d'associations dont la plupart sont tout ce qu'il y a de plus
sérieux pour un phénomène qui n'existerait pas... officiellement. Autre
bizarrerie : des psychiatres se sont même donnés la peine de créer une
association, une sorte de lobby ayant pour but de prouver que le syndrome de
personnalité multiple n'existe pas et qu'il s'agirait en fait d'une triste
maladie - le « false memory syndrom » (le syndrome des faux souvenirs)
- dont les enfants se servent pour poursuivre leurs pauvres pères en inventant à
leur encontre de fausses allégations de viols « qu'ils vivent comme une
réalité mais qui est une construction de leur imaginaire ». Ces gens ont
pignon sur rue, de puissantes ramifications dans les universités américaines et
tentent de devenir des experts incontournables dans les affaires de viols
d'enfants qui viennent devant les tribunaux. Que d'énergie dépensée dans une
affaire qui relèverait du pur fantasme (thèse prônée par une partie des experts
psychiatres qui estiment que les réseaux pédophiles et les affaires de cultes
sataniques et rituels divers n'existent pas !).
1341_La technologie d'implantation de
puces
Permettant de contrôler la personnalité et de créer des états mentaux
pathologiques à volonté, serait au point. Elle aurait été développée par
les grandes agences de renseignement US sur des cobayes humains. La technologie
utilisée reposerait sur une interaction logicielle humaine à l'aide d'une la
partie indétectable (pour l'instant) du spectre électromagnétique. La méthode
est souvent cataloguée en tant que "technologie de neuroinfluence par
radiofréquence" ('radiofrequency neuroinfluencing technology'). Des applications
existent. Comme par exemple, la commande électronique de l'esprit' ('electronic
mind control').
1342_Les Services secrets ont déjà structuré cette technologie :
Il s'agit souvent de répression
mentale très handicapante et d'infractions gravissimes entraînant de nombreux
dérapages. Cela est très préjudiciable pour la santé.
135.- HOMNISPHÈRES
Le réseau militaire américain
ARPAnet a été conçu pour maintenir les communications en cas d’attaque
nucléaire. Ancêtre de l’Internet et fondement de la Global Information
Infrastructure, ARPAnet, à l’instar de la "guerre presse-bouton" qui le motive,
provient d’une seule et même source : le changement d’échelle provoqué par les
découvertes en physique au début du XXe siècle dans une société industrielle
capable d’organiser la productivité - y compris scientifique - de milliers
d’agents.
1351_GOUVERNEMENTALITÉ PAR
L’INFORMATION
Le réseau militaire américain
ARPAnet a été conçu pour maintenir les communications en cas d’attaque
nucléaire. Ancêtre de l’Internet et fondement de la Global Information
Infrastructure, ARPAnet, à l’instar de la "guerre presse-bouton" qui le motive,
provient d’une seule et même source : le changement d’échelle provoqué par les
découvertes en physique au début du XXe siècle dans une société industrielle
capable d’organiser la productivité - y compris scientifique - de milliers
d’agents. C’est là sans doute le lieu de naissance de la société de
l’information : une société qui, pénétrée de façon massive par les sciences et
les technologies de l’information et des télécommunications les utilisa pour
réaliser le design de la planète ou du moins celle de ses composants (où le
design vient remplacer la politique). Une société dont la gouvernementalité
nécessite la connaissance du réel, autrement dit la transformation du réel en
information. Une société dont la gouvernementalité s’ouvre entre ses plus petits
communs dénominateurs (atomique, électronique, magnétique, génétique, chimique)
et ses plus grands communs dénominateurs (climat, planète, système solaire), à
travers des lois, des formules et des normes qui déterminent sa productivité,
ses moyennes et ses devenirs possibles. C’est avec la conjugaison du déclin de
l’industrie mécanique et électromécanique (dépendant encore du pouvoir ouvrier)
d’une part, et l’apparition des machines à commande numérique et des réseaux
interconnectés d’ordinateurs d’autre part que les techniques gouvernementales
opèrent leur grande transformation en s’appuyant sur la cybernétique,
l’informatique et les réseaux électroniques. L’armée et les transports ont été à
l’avant-poste de cette transformation. La seconde Guerre mondiale ne s’est
terminée en effet qu’avec la fin de la Guerre froide. Jusque là, les pays de
l’OCDE et l’Union Soviétique avaient poursuivi intensivement leurs efforts
militaire et économique pour gagner la guerre qui les opposait. Dès les années
60, le plus grand nombre des systèmes militaires, aujourd’hui opérationnels
sinon dépassés, étaient en développement aux Etats-Unis ou en URSS. Le pacte
UK-USA qui servit d’assise à la mise en place du système ECHELON date de 1947 et
le premier satellite COMINT (INTerception des COMmunications) de 1968. L’analyse
des informations et la capacité de contrôle de la guerre psychologique du
système ECHELON fut amorcée en 1940 puis trouva une première expression dans le
Foreign Broadcast Intelligence Service (FBIS) capable de collecter 500 000 mots
par jour en 15 langues pour évaluer l’efficacité de la propagande américaine,
agir sur la propagande ennemie, effectuer des rapports et analyses journalières
envoyés à plus de 500 officiels du gouvernement. Le concept du GPS (Global
Positioning System) date de 1965 et les premières études de faisabilité de 1972.
ARPAnet et d’autres systèmes de communication tel que le Ground Wave Emergency
Network-GWEN (par exemple le Ground Wave Emergency Network-GWEN) ont été
développés dès les années 70 pour répondre au risque d’une offensive nucléaire.
Plus tard, le Département de la Défense américain s’est désintéressé de l’usage
militaire direct d’ARPAnet, cependant subventionnant quand même les fabricants
d’ordinateurs pour qu’ils incluent dans leur protocole le TCP/IP (le protocole
Internet jusqu’à aujourd’hui). Dans le domaine des transports, une société de
gestion de l’information et des télécommunications pour le transport aérien
comme la firme SITA mis en place progressivement à partir des années 50 des
réseaux d’ordinateurs interconnectés entre des aéroports ou des compagnies
aériennes partout dans le monde pour la régulation du trafic ou la réservation
de place. Les avions eux-mêmes, à l’avant-poste des voitures ou des trains se
chargèrent progressivement d’informatique, d’électronique et de réseaux
connectés (aujourd’hui selon l’INRIA environ la moitié de la valeur d’un avion
civil est représentée par de l’électronique et des logiciels, et certaines
voitures de série actuelles contiennent plus d’informatique que le module
lunaire utilisé par Neil Armstrong il y a plus de 30 ans). En France, la RATP
disposait déjà au milieu des années 70 d’un réseau en étoile connectant un
ordinateur biprocesseur à une centaine d’ordinateurs plus petits répartis sur le
territoire. Dans le domaine financier, le système de compensation international
SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) connectant
239 banques de 15 pays différents, fut opérationnel en 1977. L’architecture
initiale du réseau était centralisée sur 3 commutateurs mondiaux aux Etats-Unis
et en Europe (Bruxelles et Amsterdam) raccordant des concentrateurs nationaux
qui assuraient l’accès au réseau. Dès la fin des années 60, on prévoyait déjà
l’impact social et productif des réseaux interconnectés d’ordinateurs. A partir
de 1964 et à la demande du gouverneur de Californie, des ingénieurs de systèmes
de l’industrie et de la recherche spatiale réfléchirent au moyen d’éviter le
smog généré par les déplacements urbains liés au travail et proposèrent dans un
rapport (D. Bess, What the Space Scientists propose for California, Think, 32/4,
juillet-août 1969) de porter le travail aux domiciles des employés autrement dit
de transformer partiellement les habitations privées en " bureaux " équipés en
dispositifs de communication, d’élaboration et de gestion de l’information.
L’écran, devenu interactif, sortit ainsi de sa fonction simplement distractive
ou propagandiste ; il quitta également sa fonction d’outil de contrôle pour
devenir un puissant outil de travail et d’organisation en permettant
l’interaction entre les travailleurs isolés, les clients, les chefs
d’entreprise. C’est sur cette base qu’il servit aussi d’outil de sociabilité, de
même que le téléphone ou le télégraphe, conçus d’abord comme instruments
commerciaux, moyens d’échange et de contrôle, ont été " détournés " de leur
usage pour servir d’outil de communication personnelle à des fins de
sociabilité. Cette sociabilité n’influence que marginalement les sciences et les
technologies, les modes de gestion de l’information et des télécommunications,
qui restent fondamentalement militaires et marchandes. La part intégrable de son
inventivité est utilisée dans les techniques de management de l’armée ou de
l’entreprise (groupes d’affinité, organisation coopérative ou en bande,
mobilité, flexibilité), dans les techniques de marketing ou de propagande (hoax)
et dans les organisations de production (l’Open Source Intelligence-OSINT est à
la base de la collecte de données géospatiales, climatiques, logistiques par
l’administration américaine). Parallèlement à la mise en place de ces nouveaux
outils, de nouveaux systèmes d’armes et de manipulation s’appuyant sur la
coopération des universités et de l’armée ouvrirent la voie à de nouvelles
techniques de guerre, climatique, tectonique, psychotronique, biologique,
chimique recensées plus tard dans le Space Preservation Act (2001) sinon à de
nouvelles techniques de coercition non plus seulement fondées sur la propagande
et la répression, sur l’aide économique, le développement ou l’humanitaire, mais
sur la manipulation chimique et électromagnétique du corps humain. Les plus
terribles opérations biologiques américaines dateraient sans doute de la
probable diffusion massive du SIDA par des campagnes de vaccination dans
différents pays d’Afrique centrale (1976) et à New York (1977) pour réduire de
façon sélective la menace de la"bombe P"(surpopulation) (Leonard G. Horowitz D.
M. D, M. A., M.P.H., La guerre des virus : Sida et Ebola, Felix, 1998). Les
premières actions militaires américaines sur le climat dateraient probablement
des années 70 au Vietnam (Popeye Project) suivies progressivement par la mise en
place d’un programme de contrôle et d’action sur le climat. Aujourd’hui ce
programme s’effectuerait par un couplage de systèmes d’informations climatiques
(COOP-M ou NOAA aux Etats-Unis) et d’actions de réchauffement locaux de
l’ionosphère par des bombardements électro-magnétiques depuis des champs
d’antennes en plusieurs lieux de la planète (HAARP en Alaska, Arecibo à Porto
Rico...). Enfin, les premières recherches de manipulation électrique puis
électro-magnétique du comportement humain dateraient des années 50 (Mkultra,
Pandora) et s’inscrivent dans la continuité du développement des sciences de
l’information (à l’exception de Norbert Wiener, les premiers cybernéticiens
étaient tous des neurophysiologistes).
Depuis ses origines, la programmation/déprogrammation/reprogrammation du vivant est l’objectif inavoué des sciences et des technologies de l’information.
On ne peut douter que cet objectif soit aujourd’hui en passe d’être atteint, et qu’il s’ouvrirait même à des usages commerciaux dérivés. L’état d’avancement de systèmes comme le GPS, le développement de la biométrie et d’identifiants génétiques invite à penser qu’au-delà du contrôle des flux et de toutes les identités multiples pourrait exister aujourd’hui une capacité de télécommander des êtres et des choses et d’interagir électro-magnétiquement et chimiquement avec eux. IPv6 est la nouvelle version du protocole Internet et augmente le nombre d’adresses - 340 milliards de milliards de milliards de milliards - permettant ainsi d’affecter une adresse à toutes les personnes mais également aux objets dont il est prévu qu’ils communiquent de plus en plus entre eux et avec les humains. L’informatisation des sociétés complexes serait en voie de s’accomplir avec l’implantation de micro-puces dans les êtres, permettant non seulement d’accroître la sécurité des systèmes par la surveillance de ses composants mais également de permettre l’action à distance, " d’empêcher les mouvements musculaires volontaires, de contrôler les émotions, d’endormir, de transmettre des suggestions, d’interférer avec la mémoire de court comme de long terme, de produire l’acquisition d’expériences, ou d’effacer des expériences acquises " (Scientific Advisory Committee, U.S. Air Force, 1996).
Ayant envahi de façon massive toutes les sphères de la société, les sciences et technologies de l’information avec leurs prolongements biologiques ou chimiques déterminent une gouvernementalité totale. Cette gouvernementalité n’entre pas seulement en contradiction avec l’esprit des Lumières en concentrant et accroissant le pouvoir de domination et d’action d’une aristocratie mondiale. Elle en supprime la possibilité. Le niveau d’analyse et de management bio- et psycho-politique autorisé par les sciences et technologies de l’information, le niveau d’intégration systémique qu’elles permettent, invitent à penser qu’une autonomie politique ou un pouvoir constituant aujourd’hui quel qu’il soit, ne peut devenir critique qu’en segmentant l’infosphère, en développant un marché non-capitaliste, en mettant en place des hiérarchies révocables.
Depuis ses origines, la programmation/déprogrammation/reprogrammation du vivant est l’objectif inavoué des sciences et des technologies de l’information.
On ne peut douter que cet objectif soit aujourd’hui en passe d’être atteint, et qu’il s’ouvrirait même à des usages commerciaux dérivés. L’état d’avancement de systèmes comme le GPS, le développement de la biométrie et d’identifiants génétiques invite à penser qu’au-delà du contrôle des flux et de toutes les identités multiples pourrait exister aujourd’hui une capacité de télécommander des êtres et des choses et d’interagir électro-magnétiquement et chimiquement avec eux. IPv6 est la nouvelle version du protocole Internet et augmente le nombre d’adresses - 340 milliards de milliards de milliards de milliards - permettant ainsi d’affecter une adresse à toutes les personnes mais également aux objets dont il est prévu qu’ils communiquent de plus en plus entre eux et avec les humains. L’informatisation des sociétés complexes serait en voie de s’accomplir avec l’implantation de micro-puces dans les êtres, permettant non seulement d’accroître la sécurité des systèmes par la surveillance de ses composants mais également de permettre l’action à distance, " d’empêcher les mouvements musculaires volontaires, de contrôler les émotions, d’endormir, de transmettre des suggestions, d’interférer avec la mémoire de court comme de long terme, de produire l’acquisition d’expériences, ou d’effacer des expériences acquises " (Scientific Advisory Committee, U.S. Air Force, 1996).
Ayant envahi de façon massive toutes les sphères de la société, les sciences et technologies de l’information avec leurs prolongements biologiques ou chimiques déterminent une gouvernementalité totale. Cette gouvernementalité n’entre pas seulement en contradiction avec l’esprit des Lumières en concentrant et accroissant le pouvoir de domination et d’action d’une aristocratie mondiale. Elle en supprime la possibilité. Le niveau d’analyse et de management bio- et psycho-politique autorisé par les sciences et technologies de l’information, le niveau d’intégration systémique qu’elles permettent, invitent à penser qu’une autonomie politique ou un pouvoir constituant aujourd’hui quel qu’il soit, ne peut devenir critique qu’en segmentant l’infosphère, en développant un marché non-capitaliste, en mettant en place des hiérarchies révocables.
1352_LA CAPACITÉ DE FAIRE L’HISTOIRE
L’humain ne se situe pas à la même
échelle que les qualités primaires de la matière (physique, biologique,
chimique) bien qu’il en soit le prolongement. Dans l’échelle des qualités
primaires, " la réalisation des désirs vitaux de l’homme, ceux de son corps et
ceux de son imagination " évoqué par le poète communiste Eluard ne peut plus
servir d’horizon à l’action sans autoriser du même coup les systèmes techniques
qui la déterminent. Et ce faisant, l’humain soumet l’échelle qui lui est propre
(réflexivité, savoir des fins, sociabilité) aux échelles des qualités primaires
(physiques, biologiques, chimiques) qui se présentent comme sa vérité et comme
sa fin. Il est vrai que l’espèce ne sait pas quelle est sa réflexivité ni ce que
sont ses fins, quelle est sa subjectivité politique. Et peut-être ne doit-elle
pas le savoir. Mais en l’absence de signes d’une solidarité de l’espèce
(en-dehors même de toute solidarité interspécifique), ou d’une communauté du
genre humain, en l’absence d’une auto-constitution de l’espèce (qui ne
désignerait pas encore des finalités ni des devenirs souhaités), le pouvoir
constituant des systèmes techniques - ces expressions de la transcendance de
l’échelle des qualités primaires - et de ceux qui les gouvernent, déterminent
nos devenirs possibles. À un niveau moins abstrait, la gouvernementalité de la
planète et de l’espèce par une caste travaillant à son immortalité se trouve
renforcée et démultipliée par des systèmes techniques intégrés permettant
l’analyse de la complexité, accroissant la capacité d’accumulation de capital,
démultipliant les capacités d’action sur le réel-information, tendant même à
administrer l’avenir des "ressources humaines" par triage génétique et
reproduction non mammalienne. Le monde tel qu’il est normé par les systèmes
techniques mondialisés et par les stratégies d’un gouvernement mondial fantôme
est globalement plus prévisible, plus assuré quelle que soit la diversité
culturelle et fonctionnelle des acteurs de ce gouvernement, quelles que soient
les fraudes ou les évènements qui puissent s’y produire (un bon exemple est
donné par les services secrets américain, russe, allemand, israélien,
pakistanais qui savaient que des attentats se préparaient fin 2001 et par des
spéculateurs institutionnels qui ont vendu les titres des compagnies aériennes
américaines quelques temps avant le 11 septembre 2001). C’est en cela qu’il
réduit l’incertitude, la capacité de "faire histoire". Si l’enjeu de l’humanité
est de faire l’histoire et que cette capacité est paradoxalement réduite par le
développement des systèmes techniques, la segmentation de ces systèmes, la
limitation des interdépendances productives et normatives semblent être la
condition actuelle de la politique. La sociale-démocratie est contenue dans la
proposition selon laquelle les ouvriers ou les employés ne doivent pas détruire
leur outil de travail, mais qu’ils peuvent essentiellement en changer son
utilisation ou son mode de gestion. La sociale-démocratie a vécu. Les systèmes
techniques normalisés et normalisant, en renforçant les dépendances, ont détruit
les autonomies. Ils ont renforcé les puissances de contrôle, de normalisation et
de transformation des populations. Il s’agit donc aujourd’hui de (re)créer des
autonomies souveraines en-dehors des futurs planifiés et de la psycho-politique
telle qu’elle est mise en scène par les médias du monde entier, en dehors du
salariat dépendant de l’organisation mondiale de la production, des circuits
commerciaux et financiers globalisés. Les États-nations peuvent-ils être les
lieux de ces autonomies souveraines ? Un État autonome serait aujourd’hui
hostile - il ouvrirait la guerre, qu’il le veuille ou non - au gouvernement
mondial (Ordre mondial). Le traitement de la Corée du Nord est en ce sens
exemplaire, quelle que soit l’opinion que l’on a de ce régime. Un État - sauf à
accepter les plus lourds sacrifices - n’est plus en mesure de sortir des
dépendances et interdépendances planétaires. " L’option démocratique est souvent
bien fragile (en Afrique). Même là où des élections pluralistes sont organisées,
les citoyens ont compris que les vrais choix leur échappent " (Rapport mondial
sur le développement humain, PNUD, 2002). En va-t-il autrement des autres pays ?
Un parlement planétaire (nécessairement dépendant des infrastructures, des
normes et des procédures techniques mondiales) est-il susceptible de contraindre
le gouvernement mondial ou de s’auto-constituer ? La parole et le débat ne
peuvent organiser la complexité humaine ou celle de la planète qu’à la marge...
si elles n’ont pas recours à ces systèmes techniques aujourd’hui contrôlés.
L’autonomie se pose donc à d’autres niveaux. Être autonome aujourd’hui, c’est
avoir la capacité de couper (et de se couper d’un) un réseau. Créer du silence,
autrement dit couper le bruit (antenne, média) est aujourd’hui un préalable à
l’apparition d’une parole politique. Et casser la circulation (supermarché,
transport, banque, information) est un préalable d’une auto-détermination de la
production. L’autonomie cherche à réduire la continuité et l’interdépendance
systémique entre toutes les positions de la planète, autrement dit à segmenter
les réseaux. Refuser que les semences végétales et animales et les composantes
infimes du réel (chimique, biologique) soient détenues par un nombre restreint
de sociétés. Refuser qu’une communication téléphonique entre Paris et Londres
passe par Tokyo ou New York ou que le commerce de céréales entre l’Afrique du
sud et le Zimbabwe passe par Chicago. Rompre l’anneau SWIFT enserrant la terre
de flux financiers assurant - au sens propre du terme - la centralité
gouvernementale d’une économie mondiale tenue aujourd’hui dans les mains d’une
poignée de fonds d’investissements (Fidelity, Barclays Plc, ABN Amro, Buffet,
Soros...) et de gouvernements c’est-à-dire empêcher le système de compensation
mondial de fonctionner et donc les échanges internationaux de pouvoir se
produire. Mais quelle entreprise, quel producteur dépendant des matières
premières, des ressources humaines, monétaires ou des composants d’un autre pays
pourrait le souhaiter ? L’autonomie construit progressivement, en fait, un mode
d’organisation qui lui est propre. Dans le domaine des échanges comme dans celui
des semences (qui tendent à être normalisées et contrôlées au niveau mondial par
un groupe restreint de sociétés appuyées par des organisations internationales
de réglementation), l’autonomie sociale et productive invente ses propres
techniques de production et ses marchés non-capitalistes. Si l’autonomie à
l’égard de systèmes tels que SWIFT consiste dans le développement balbutiant de
monnaies non-bancaires - organisations monétaires argentine (El Grand Trueque)
ou mexicaine (Tianguis Tlaloc), sénégalaise (Doole), thaïlandaise (Bia Kud
Chum), équatorienne (SINTRAL), par les économies locales ou traditionnelle, les
réseaux de coopératives les banques de micro-crédits et tontines -, l’autonomie
à l’égard du contrôle mondial des semences et donc de la production agricole ou
animale consiste dans la souveraineté alimentaire proclamée par Via Campesina,
dans la production et la circulation autonome de ses propres semences. Ces
techniques et marchés autonomes bien que restreints aujourd’hui devraient avec
le temps et sous la pression toujours plus forte du gouvernement mondial croître
en volume, en complexité, en légitimité, dépassant l’informel et l’affinitaire
sans entrer dans l’ordre et les normes du système capitaliste. Le changement
d’échelle des luttes, des marchés et organisations autonomes aujourd’hui
(bandes, mouvements, communautés, réseaux d’affinités) passe sans doute par la
capacité à inventer des procédures (open source, copyleft, monnaie-temps) mais
aussi de déterminer des hiérarchies révocables, évitant ainsi de s’en remettre à
la boîte noire des organisations égalitaires spontanéistes (qui masquent
toujours des pouvoirs informels, charismatiques ou affinitaires) et à la
normalisation des organisations méritocratiques.
1361_L'invention de nouvelles armes
non-létales
Les responsables politiques
états-uniens, parlementaires et cabinet civil du département de la Défense,
espèrent beaucoup de l'invention de nouvelles armes non-létales. Elles devraient
permettre aux armées engagées dans des missions de maintien de la paix ou
d'occupation de disposer d'un arsenal plus élaboré que les simples gaz
lacrymogènes, canons à eau et autres balles en caoutchouc. Les laboratoires du
Pentagone mettent donc au point des armes futuristes : canons à son, micro-ondes
et lasers. Depuis le 11 septembre, des applications particulières sont étudiées,
notamment pour neutraliser des pirates de l'air sans blesser leurs otages. Des
expérimentations sont en cours sur des prisonniers à Guantanamo et pour la
gestion des foules en Irak. Confronté aux réalités des opérations militaires de
maintien de la paix en Somalie (1993), puis en Bosnie-Herzégovine (1994-1995),
le Congrès des États-Unis a autorisé, en 1996, des programmes de recherche sur
les armes non-létales, dans les limites des conventions internationales. Si les
forces de police utilisent déjà classiquement des gaz lacrymogènes, des canons à
eau, voire des balles en caoutchouc, les armées pourront-elles prochainement
disposer de moyens incapacitants plus puissants, adaptés à leurs nouvelles
missions ? Disposant d'un budget effectif d'environ 30 millions de dollars par
an, une Direction des armes non-létales a été créée au département de la
Défense. Bien qu'au service de l'ensemble des armées, elle est placée sous le
contrôle du Corps des Marines. Sa devise est « Pax Custimus, Vita Custimus »
(Gardons la paix, gardons la vie). En réalité cette direction ne date pas de
1996. Elle a pris la suite d'une Cellule de coordination de la non-létalité qui
avait été discrètement formée au Pentagone par Paul Wolfowitz à la fin de la
présidence de George H. Bush (le père), en 1992. Elle avait été constituée pour
poursuivre en secret des recherches sur de nouvelles armes chimiques au moment
où les États-Unis approuvaient officiellement la Convention les interdisant. Des
documents de l'époque, rendus publics cette semaine par attestent de l'existence
d'un programme illégal de recherche sur des gaz tranquillisants conduit avec le
laboratoire Glaxo (aujourd'hui). Ces efforts n'ont pas été concluants comme on
l'a vu avec les gaz tranquillisants fournis à la Russie pendant la prise d'otage
du théâtre de Moscou : un dosage difficile à apprécier coûta la vie à 129
civils.
1362_Des armes futuristes
D'autres recherches ont été
conduites sur des armes futuristes : infra-basses, micro-ondes, lasers, sans
plus de succès. Nommé juste après les attentats du 11 septembre, l'amiral Arthur
K. Cebrowski, nouveau directeur au Pentagone pour la transformation des forces
et proche de Paul Wofowitz, s'est intéressé à ces projets et à la manière de les
utiliser dans la lutte contre le terrorisme. Il a commandé à la Direction des
armes non-létales d'inventer des gadgets permettant d'arrêter à distance un
véhicule susceptible d'être conduit par un kamikaze ou de neutraliser en vol des
pirates de l'air, et peut-être aussi de relancer les travaux sur les armes
chimiques. En réponse au scénario du canot piégé qui a endommagé l'USS Cole en
octobre 2000, la Direction des armes non-létales a fait construire par un canon
à son. De la taille d'une antenne satellite, il est placé sur le navire à
défendre. Il envoie des infra-basses insupportables à l'homme vers les bateaux
menaçants, les contraignants à s'éloigner. Face au scénario des pirates de l'air
kamikazes, attribué aux attentats du 11 septembre, la Direction des armes
non-létales a imaginé de piéger les avions de ligne pour en neutraliser tous les
occupants et en prendre le contrôle depuis le sol. En cas d'attaque, le
commandant de bord transmettrait le code d'alerte traditionnel aux contrôleurs
aériens et déclencherait un système complexe. La porte blindée du cockpit se
verrouillerait ; un filet tomberait du plafond sur les passagers, empêchant les
pirates de circuler dans l'appareil ; une épaisse fumée se répandrait
instantanément obstruant la vue ; un gaz incapacitant endormirait tous les
passagers en moins d'une minute ; la tour de contrôle prendrait possession des
commandes sans possibilité de réversibilité . Certaines inventions sont en cours
d'expérimentation par les Marines sur les cobayes humains, notamment au camp
d'internement de Guantanamo Bay, sur la base de Kaneohe Bay (Hawaï) et sur celle
de Courtney (Okonawa) qui hébergeraient également des prisonniers. On teste
l'efficacité de divers gaz, flashs lumineux, et injections de drogues pour
maîtriser des individus agités. À Bagdad, le Ve corps de l'Army a fait un usage
extensif de matraques électriques et de flash-balls . Des Humvee (blindés
légers) ont été équipés de canons à ondes dont les vibrations ne toucheraient le
corps qu'en surface, chauffant les molécules d'eau de la peau, provoquant une
douleur intolérable, mais pas de séquelles à long terme. C'est du moins ce que
prétendent les prospectus, les études sur les cancers et autres maladies
consécutives à l'emploi de cette arme n'ayant pas encore été conduites. Quoi
qu'il en soit, les essais ont été jugés prometteurs, mais pas totalement
satisfaisants face à une foule venant de toutes parts. Cependant cette
expérimentation est niée par le Pentagone car elle est illégale aussi bien au
regard de la législation états-unienne que du droit international. Donald
Rumsfeld s'est donc plaint, lors d'une audition au Congrès, que ses soldats
avaient le droit de tirer en Irak, mais pas d'utiliser ses gadgets hi-tech. Des
parlementaires peu conciliants lui ont rétorqué que c'est précisément cette
prohibition qui oblige à un usage mesuré de la force. D'une manière générale,
ces armes de nouvelle génération sont à usages multiples. Selon l'intensité et
la durée de l'exposition, elles sont incapacitantes ou mortelles. Tout est
affaire de dosage, en fonction de paramètres nombreux et souvent difficiles à
évaluer. Dans un premier temps, les accidents devraient être nombreux.
Toutefois, cet arsenal intéresse plus les responsables politiques que
militaires. Les civils poursuivent le fantasme de la force sans dégâts humains
qui permet de faire preuve d'autorité sans paraître brutaux, tandis que les
militaires ont une conscience plus précise de ce qu'utiliser la force veut dire
quant les politiques ont échoué.
1371_Les Manipulations du
cerveau
Les psychotechnologies combinent
l'électronique et les sciences cognitives en ciblant le cerveau et sa capacité
d'analyse par le biais de leur action sur toutes les portes sensorielles du
système nerveux. En agissant sur le système nerveux ces radars ou autres
émetteurs d'ondes électromagnétiques, acoustiques ou signaux encore secrets
permettent d'influencer les émotions, les pensées et donc les actions. Des
rapports d’experts (dont les rapports du Parlement européen et les publications
du Comité pour l’évaluation des options technologiques et scientifiques -STOA-
parus entre 1995 et 1999) font état du développement et de la mise en
circulation en continu de technologies et d’armes à énergie dirigée
antipersonnelles appelées à tort non-létales, puisqu’elles peuvent en réalité
devenir mortelles si la puissance est augmentée ou si la victime est affaiblie.
Ce discours sert à les faire paraître moins dangereuses et donc plus acceptables
aux yeux de l’opinion. Ces systèmes portent atteinte aux grands principes et
objectifs de l’Union européenne. Une pétition a déjà été mise au point par afin
d'engager à étudier plus avant la question des armes à énergie dirigée et leurs
effets. Il est nécessaire que les citoyens prennent conscience du danger lié à
la recherche portant sur le domaine cognitif, tant de par les conditions
d'expérimentation, que de l'usage qui en est fait ou qui en sera fait, car l'un
et l'autre mettent les citoyens en danger, et ce danger va se développer de
façon exponentielle.
1372_La folie du contrôle politique
Remarques du Professeur José
Delgado, physiologiste à l’Université de Yale, telles qu’elles ont été
transcrites le 24 février 1974 dans l'édition du “Procès Verbal des séances du
Congrès américain”, numéro 26, vol. 118. : " Nous avons besoin d'un programme de
psychochirurgie pour le contrôle politique de notre société. Le but est le
contrôle physique de l'esprit. Chacun qui dévie de la norme donnée peut être
chirurgicalement mutilé. L'individu peut penser que la réalité la plus
importante est sa propre existence, mais c'est seulement son point de vue
personnel. Même si cette attitude libérale est très séduisante, ceci manque de
perspective historique. L'homme n'a pas le droit de développer sa propre façon
de penser. Nous devons contrôler le cerveau électriquement. Un jour les armées
et les généraux seront contrôlés par stimulation électrique du cerveau. " Pr.
José Delgado
1373_Les armes "non létales" américaines sont en fait mortelles
Des biologistes américains
dissipent le rideau de fumée du Pentagone La Fédération des scientifiques
américains (FAS) a publié, début mars, une étude de son groupe de travail sur
les armes biologiques qui démontre que les gaz incapacitants "non létaux" que le
Pentagone compte utiliser contre l'Irak sont tout ce qu'il y a de plus mortels.
Trois microbiologistes américains ont développé un modèle mathématique
démontrant qu'au minimum 9 % d'une population visée par des gaz incapacitants
trouverait la mort au cours d'une attaque. Les chercheurs précisent que ce
pourcentage correspond à des conditions d'utilisation optimales de ces gaz :
cibles "globalement en bonne santé" et émission des gaz "en milieu clos",
"brève" et "parfaitement uniforme".
1374_Les Médicaments militarisés
D'après leurs travaux, la létalité
des gaz incapacitants s'élève considérablement dès que les conditions simulées
se rapprochent de celles d'un véritable champ d'opération militaire. D'après les
docteurs Lynn Klotz, Martin Furmanski et Mark Wheelis, il est impossible de
maintenir une concentration uniforme de gaz en terrain découvert. Dans ce cas,
la seule manière pour que les gaz incapacitants restent efficaces consiste à "en
lâcher suffisamment pour garantir que toute la population visée sera mise hors
d'état de nuire", expliquent les scientifiques. En clair, il faudrait larguer
beaucoup plus de gaz qu'il n'est théoriquement nécessaire. Ce qui ne manquerait
pas de causer encore plus de morts. Le groupe de travail sur les armes
biologiques de la FAS conclut : "Il est évident que les gaz incapacitants sont
tout sauf 'non létaux'." Le texte de présentation de l'étude précise aussi que
les gaz incapacitants menacent d'abord les populations civiles, puisque
celles-ci sont plus rarement équipées de masques à gaz que des militaires ou des
terroristes. La FAS est une association de scientifiques créée aux Etats-Unis
pendant la guerre froide, pour lutter contre la prolifération des armes de
destruction massive. Le Pentagone s'est ouvert la possibilité lors de l'invasion
de l'Irak, comme l'a annoncé le secrétaire d'Etat américain à la Défense, Donald
Rumsfeld, lors d'un discours prononcé devant la commission à la Défense de la
chambre des représentants, le 5 février dernier à Washington. Les gaz
incapacitants "non-mortels" sont des médicaments "militarisés", tel le fentanyl,
un dérivé de la morphine. Ils sont censés anesthésier ou "calmer" leurs cibles.
Ces armes biochimiques appartiennent à la même catégorie que celles employées
par les forces de l'ordre russe lors de l'assaut des preneurs d'otages
tchétchènes au Palais de la Culture à Moscou, le 26 octobre dernier. Un assaut
au cours duquel 120 personnes - terroristes et otages - avaient trouvé la mort
par asphyxie.
1381_Ultra-sons subliminaux : les
applications commercialisées
"L'air qui engendre un son
parfait" dans l'hebdomadaire scientifique "New Scientist" du 7 septembre 1996
par Gary Eastwood Un dispositif musical qui semble faire surgir le son de nul
part pourrait remplacer les technologies de sonorisation conventionnelles,
disent ses réalisateurs. Le dispositif prototype n'a pas de haut-parleurs
conventionnels. Au lieu de cela il se base sur les ondes des ultrasons pour
créer un hologramme sonore ou des schémas d'interférences en plein air. Cette
technologie pourra servir aussi bien comme système de sonorisation amélioré que,
une fois adapté, pour des applications dans le domaine du contrôle des foules.
Le système pourrait cibler des individus désignés avec de puissantes ondes
sonores à basses fréquences qui sont temporairement incapacitantes pour les
êtres humains."American Technology Corporation" (ATC) à Poway, en Californie, a
développé ce prototype, c’est le responsable en chef du Département Technologie
de la compagnie, Elwood Norris qui est à l’origine de l’idée. La Société
dévoilera le prototype aux USA ce mois-ci et espère commercialiser les premières
versions d’ici un an. Le système émet deux ultrasons de fréquences différentes.
Chaque ensemble d’ondes est à une fréquence trop élevée pour être entendu, mais
à l’endroit où ces ondes se croisent ou interfèrent, elles produisent du son
audible. L'effet équivaut à „générer des oscillations électriques de type
hétérodyne pour entraîner un changement de fréquence des ondes acoustiques“ (ou
"acoustique hétérodyne") et se base sur le phénomène dit de Tartini, ou
différence de tonalité. Au 18ème siècle, le compositeur italien Guiseppe Tartini
a remarqué que deux ondes sonores de fréquences différentes qui se croisent
produiront un troisième son, dont la fréquence est la différence entre les deux.
Ce phénomène "d’acoustique hétérodyne“ se produit aussi avec les ultrasons. Deux
ultrasons aux fréquences trop élevées pour être audibles, telles que 200
kilohertz et 201 kilohertz, produiront un son audible de 1 kilohertz. Les
ultrasons du prototype sont produits par des cristaux piézoélectriques, ou des
transducteurs. Une tension oscillante transmise aux cristaux les fait vibrer de
façon similaire à celle d’un haut-parleur. Un cristal émet un signal fixe de
100-kilohertz, alors que le signal de l’autre cristal varie entre 100 kilohertz
et 120 kilohertz. Ceci produit des différences de tonalités entre 0 hertz et 20
kilohertz, ce qui couvre toute la gamme de l'audition humaine." "La sensation
est vraiment stupéfiante," dit Norris. "Si vous dirigez le son en direction d’un
mur, toutes les personnes d’une salle comble indiqueront le même endroit comme
point de départ de ce son. Vous pouvez alors déplacer le son vers le centre de
la salle et le projeter au-dessus des têtes de l’assistance." Le système produit
du son indirectement, ce qui devrait éliminer la distorsion normale provoquée
par les haut-parleurs, dit Norris. Il pense que cela pourrait améliorer les
téléphones et les appareils auditifs, et permettre des effets sonores
supplémentaires dans les salles de cinéma. La source sonore mobile pourrait être
employée pour représenter, par exemple, le passage d’un avion à réaction
au-dessus des têtes des spectateurs. Il n'y a pas de raison pour que cela ne
fonctionne pas," dit Peter Fryer, responsable de la recherche de B&W
Loudspeakers à Steyning, dans le Sussex. "Mais les hautes fréquences peuvent
être si élevées que les ondes risquent de ne pas se propager très loin, l’air
les absorbant. Seuls les essais permettront de prouver l’efficacité du système."
Le système pourrait également avoir des applications dans le contrôle des
foules. Des sons puissants et de basses fréquences peuvent provoquer
désorientation et nausées. Dans les années 60, les USA ont essayé sans succès
d'utiliser les infrasons à partir d’hélicoptères pour mettre les soldats ennemis
hors de combat dans la jungle vietnamienne. Mais les sources sonores nécessaires
étaient si puissantes que les secousses ont presque démonté l'avion, et la
majeure partie du son a été absorbée par ceux qui étaient proches des
haut-parleurs. Selon Norris, l’acoustique hétérodyne permet de viser très
exactement un individu jusqu'à une distance de 200 ou 300 mètres en plaçant la
zone d'interférence correctement.
1382_L'Audio projecteur_Le son projeté comme la lumière.
Tout comme un rayon de lumière ou
un laser peut éclairer un point précis, ”l’audio projecteur” peut ‘’sonoriser’’
avec un faisceau de son projeté dans l’air. C’est un jeune chercheur américain
du MediaLab qui a inventé cet appareil capable de défier les lois de
l’acoustique. Joseph Pompéi est un surdoué qui a été embauché comme acousticien
à 16 ans par la société Bose. Mais personne ne croyait à son idée de projection
du son, jusqu’à ce qu’il aille frapper à la porte du fameux laboratoire du
Massachusetts Institute of Technology, le MediaLab. Spécialisé dans
l’innovation, ce laboratoire a donné à Joseph Pompéi les moyens de mener ses
recherches. Et le résultat est là : un boîtier relié à une sorte de galette de
matériau composite noir permet de braquer le son comme un laser. L’audio
projecteur convertit un rayons d’ultrasons en un faisceau étroit de son en
utilisant les capacités de résonance de l’air. Comme l’explique l’inventeur, ce
faisceau est au haut-parleur ce que le laser est à l’ampoule. On entend le son
lorsqu’on traverse le faisceau, le reste de la pièce est silencieux. L’appareil
peut projeter un son de 80 à 90 décibels jusqu’à 200 mètres. Il ne s’agit pas de
remplacer les enceintes pour l’usage quotidien mais on imagine déjà de multiples
applications pour des spectacles, des expositions ou des grandes surfaces.
L’armée américaine s’y intéresse aussi. Maintenant il est possible d'avoir du
son pour un usage personnel sans qu'aucun équipement ne protège nos oreilles. M.
Pompei reçoit des lettres et des emails en provenance du monde entier de la part
de gens convaincus que son audio-projecteur est utilisé dans leur cas comme
dispositif de contrôle des esprits ("mind control"). Absolument pas, dit-il en
riant. Mais M. Pompei aime trop s'amuser pour ne pas faire quelques traits
d'esprit de son invention. Se tenir sur le balcon de son bureau du 4ième étage
et émettre le son de verres qui se brisent en direction des traiteurs en bas est
l'un de ses favoris. Les traiteurs décontenancés s'arrêtent presque toujours
pour regarder au sol. Finalement ils lèvent les yeux ou ils nous entendent rire
dit-il. Maintenant les traiteurs ont l'habitude. Les gens ont écrit à M. Pompei
en demandant des dispositifs pour les protéger des utilisations insidieuses de
l'audio projecteur à des fins de contrôle des esprits. Il a joué avec l'idée de
vendre des bouchons d'oreilles "audio-projecteur" sur son site Internet pour
satisfaire la demande. Bien sûr, comme les sons audibles produits par son
dispositif sont des ondes sonores normales, le produit serait tout simplement
des bouchons ordinaires ornés de son logo. Mais si cela peut tranquilliser les
gens, cela en vaut peut être la peine...
1391_ Présentation du réseau Echelon
En 1948, pendant la Guerre Froide,
les États-Unis et le Royaume-Uni passent un pacte connu sous le nom d'UKUSA qui
consistait à recueillir des informations militaires sur l'Union Soviétique. Le
Réseau ECHELON est né. Par la suite, trois autres pays ont rejoint l'alliance :
Le Canada, L'Australie et la Nouvelle-Zélande. Depuis la fin de la Guerre
Froide, le but du système a été réorienté : désormais, ce sont les informations
géostratégiques,économiques et privées qui intéressent ce gigantesque système
d'espionnage.
Le réseau Echelon est géré par les 5 Agences de renseignements des pays cités ci-dessus :
- La N.S.A : National Security Agency - Etats-Unis
- Le G.C.H.Q : Government Communications Headquarters - Royaume-Uni
- Le C.S.E : Communications Security Establishment - Canada
- Le D.S.D : Defense Signals Directorate - Australie
- Le G.C.S.B : Government Communications Security Board - Nouvelle-Zélande
Le réseau Echelon est géré par les 5 Agences de renseignements des pays cités ci-dessus :
- La N.S.A : National Security Agency - Etats-Unis
- Le G.C.H.Q : Government Communications Headquarters - Royaume-Uni
- Le C.S.E : Communications Security Establishment - Canada
- Le D.S.D : Defense Signals Directorate - Australie
- Le G.C.S.B : Government Communications Security Board - Nouvelle-Zélande
1392_ Le fonctionnement du réseau Echelon
Le fonctionnement du réseau
Echelon repose sur l’interception des signaux émis par les satellites de
communication. Étant donné que les satellites INTELSAT étaient les premiers
satellites de communication et que, de plus, ils couvraient la planète tout
entière, il est logique que la mise en place et l'agrandissement des stations
suivent le développement des générations d'INTELSAT. 1) La première
génération
C'est dès 1965 que le premier satellite INTELSAT (Early Bird) fut mis en orbite géostationnaire. Il avait une capacité de transmission encore faible et ne couvrait que l'hémisphère nord. Avec les générations INTELSAT II et III, mises en service respectivement en 1967 et en 1968, on obtint, pour la première fois, une couverture globale. Les global beams des satellites couvraient les zones atlantique, pacifique et indienne. Il n'y avait pas encore de zones de couverture plus petites. Pour capter la totalité des communications, il fallait donc trois satellites. Comme deux des global beams se chevauchaient au-dessus de l'espace européen, il était possible, dans cette zone, grâce à une station munie de deux antennes satellitaires orientées différemment, de saisir les zones de couverture globales des deux satellites. En 1970, Yakima fut créée dans le nord-ouest des États-Unis; en 1972/1973, Morwenstow fut créée dans le sud de l'Angleterre. Yakima disposait alors d'une grande antenne (orientée vers le Pacifique); Morwenstow avait deux grandes antennes (l'une orientée vers l'Atlantique, l'autre vers l'océan Indien). La localisation des deux stations permettait de capter la totalité des communications. En 1974, on construisit encore, à Menwith Hill, la première grande antenne satellitaire. 2) La deuxième génération globale
Les satellites INTELSAT de la deuxième génération (IV et IVA) furent développés dans les années 70 et mis en orbite géostationnaire (1971 et 1975). Les nouveaux satellites, qui assuraient aussi une couverture globale et disposaient de beaucoup plus de canaux radio (4000-6000), avaient aussi, outre les global beam, des zone beams dans l'hémisphère nord. Un zone beam couvrait l'est des États-Unis, un autre l'ouest des États-Unis, un autre encore l'Europe occidentale et un dernier l'Asie de l'est. Dès lors, deux stations munies de trois antennes satellitaires ne permettaient plus de capter la totalité des communications. La station de Yakima couvrait le zone beam de "Ouest des États-Unis"; Morwenstow couvrait le zone beam "Europe". Pour couvrir les deux autres zones beams, il fallait disposer d'une station à l'est des États-Unis et d'un autre dans la région est-asiatique. À la fin des années 70, Sugar Grove fut construite dans l'est des États-Unis (la station existait déjà pour écouter les communications russes); elle entra en service en 1980. Toujours dans la fin des années 70, une station fut mise en place à Hong-Kong. Dès lors, dans les années 80, les quatre stations – Yakima, Morwenstow, Sugar Grove et Hong-Kong – permettaient l'écoute globale des communications INTELSAT. Les satellites INTELSAT ultérieurs, avec zone beams et spot beams en plus des global beam et des hemi beams, nécessitèrent la mise en place de nouvelles stations dans différentes parties du monde. Arrivés à ce point, il est très difficile d'établir un lien entre la création de nouvelles stations et/ou l'installation de nouvelles antennes satellitaires. Comme, de plus, on a beaucoup de mal à obtenir des informations concernant les stations, il est impossible de savoir précisément quels satellites, avec quels beams, sont captés par quelle station. Toutefois, on peut déterminer dans quels beams se trouvent des stations connues. À l'heure actuelle, les communications globales par satellite sont assurées par des satellites INTELSAT, INMARSAT et INTERSPUTNIK. Comme dans le cas des premières générations de satellites, la répartition en trois zones de couverture (zones indienne, pacifique et atlantique) est maintenue. Dans chacune des zones de couverture, on trouve des stations qui répondent aux critères caractéristiques des stations d'écoute. 3) Les satellites espions de la NSA
La NSA possède plusieurs satellites qui servent à espionner les communications. Ces satellites ont pour nom de code Magnum, Mentor, Orion, Trumpet, Mercury, Advanced Vortex. Les télécommunications par voie de micro-ondes qui transportent nos communications interurbaines se propagent en lignes droites, de tours relais en tours relais distantes de 30 à 50 km. A la fin des années 60, les américains se sont rendus compte que l'énergie dépassait les tours relais et se perdait dans l'espace. En plaçant un satellite d'écoute au bon endroit dans l'espace, on pouvait intercepter toutes les communications. Vu le succès de ces interceptions, les américains développèrent de nouveaux satellites capables de cibler sur demande nos téléphones, données informatiques, pagers... Ces satellites de 100 mètres de diamètre coûtent 1 milliard de dollars par exemplaire. L'Amérique est le seul pays à posséder de tels satellites, et même ses partenaires n'y ont que partiellement accès.
C'est dès 1965 que le premier satellite INTELSAT (Early Bird) fut mis en orbite géostationnaire. Il avait une capacité de transmission encore faible et ne couvrait que l'hémisphère nord. Avec les générations INTELSAT II et III, mises en service respectivement en 1967 et en 1968, on obtint, pour la première fois, une couverture globale. Les global beams des satellites couvraient les zones atlantique, pacifique et indienne. Il n'y avait pas encore de zones de couverture plus petites. Pour capter la totalité des communications, il fallait donc trois satellites. Comme deux des global beams se chevauchaient au-dessus de l'espace européen, il était possible, dans cette zone, grâce à une station munie de deux antennes satellitaires orientées différemment, de saisir les zones de couverture globales des deux satellites. En 1970, Yakima fut créée dans le nord-ouest des États-Unis; en 1972/1973, Morwenstow fut créée dans le sud de l'Angleterre. Yakima disposait alors d'une grande antenne (orientée vers le Pacifique); Morwenstow avait deux grandes antennes (l'une orientée vers l'Atlantique, l'autre vers l'océan Indien). La localisation des deux stations permettait de capter la totalité des communications. En 1974, on construisit encore, à Menwith Hill, la première grande antenne satellitaire. 2) La deuxième génération globale
Les satellites INTELSAT de la deuxième génération (IV et IVA) furent développés dans les années 70 et mis en orbite géostationnaire (1971 et 1975). Les nouveaux satellites, qui assuraient aussi une couverture globale et disposaient de beaucoup plus de canaux radio (4000-6000), avaient aussi, outre les global beam, des zone beams dans l'hémisphère nord. Un zone beam couvrait l'est des États-Unis, un autre l'ouest des États-Unis, un autre encore l'Europe occidentale et un dernier l'Asie de l'est. Dès lors, deux stations munies de trois antennes satellitaires ne permettaient plus de capter la totalité des communications. La station de Yakima couvrait le zone beam de "Ouest des États-Unis"; Morwenstow couvrait le zone beam "Europe". Pour couvrir les deux autres zones beams, il fallait disposer d'une station à l'est des États-Unis et d'un autre dans la région est-asiatique. À la fin des années 70, Sugar Grove fut construite dans l'est des États-Unis (la station existait déjà pour écouter les communications russes); elle entra en service en 1980. Toujours dans la fin des années 70, une station fut mise en place à Hong-Kong. Dès lors, dans les années 80, les quatre stations – Yakima, Morwenstow, Sugar Grove et Hong-Kong – permettaient l'écoute globale des communications INTELSAT. Les satellites INTELSAT ultérieurs, avec zone beams et spot beams en plus des global beam et des hemi beams, nécessitèrent la mise en place de nouvelles stations dans différentes parties du monde. Arrivés à ce point, il est très difficile d'établir un lien entre la création de nouvelles stations et/ou l'installation de nouvelles antennes satellitaires. Comme, de plus, on a beaucoup de mal à obtenir des informations concernant les stations, il est impossible de savoir précisément quels satellites, avec quels beams, sont captés par quelle station. Toutefois, on peut déterminer dans quels beams se trouvent des stations connues. À l'heure actuelle, les communications globales par satellite sont assurées par des satellites INTELSAT, INMARSAT et INTERSPUTNIK. Comme dans le cas des premières générations de satellites, la répartition en trois zones de couverture (zones indienne, pacifique et atlantique) est maintenue. Dans chacune des zones de couverture, on trouve des stations qui répondent aux critères caractéristiques des stations d'écoute. 3) Les satellites espions de la NSA
La NSA possède plusieurs satellites qui servent à espionner les communications. Ces satellites ont pour nom de code Magnum, Mentor, Orion, Trumpet, Mercury, Advanced Vortex. Les télécommunications par voie de micro-ondes qui transportent nos communications interurbaines se propagent en lignes droites, de tours relais en tours relais distantes de 30 à 50 km. A la fin des années 60, les américains se sont rendus compte que l'énergie dépassait les tours relais et se perdait dans l'espace. En plaçant un satellite d'écoute au bon endroit dans l'espace, on pouvait intercepter toutes les communications. Vu le succès de ces interceptions, les américains développèrent de nouveaux satellites capables de cibler sur demande nos téléphones, données informatiques, pagers... Ces satellites de 100 mètres de diamètre coûtent 1 milliard de dollars par exemplaire. L'Amérique est le seul pays à posséder de tels satellites, et même ses partenaires n'y ont que partiellement accès.
1393_L’ultime évolution d’échelon à
l’internet : Carnivore
Carnivore (alias DCS1000) est un
vaste ensemble d'outils automatisés (robots) de type "sniffer" (renifleurs), aux
Etats Unis, épluchant toutes formes de trafic numérique (correspondances et
navigation) Internet afin d'en qualifier certaines et de les "tracer". Ce
dispositif complète le réseau Echelon qui lui est plus porté sur les
communications de type analogiques ou numériques par ondes radio-électriques,
téléphoniques, satellitaires, gsm etc... Matériellement, Echelon est un réseau
de grandes oreilles (antennes) réparties sur toute la planète tandis que
Carnivore est fait de dispositifs à base de petits micro-ordinateurs portables
que les agents du FBI installent sur les serveurs (donc chez nos FAI - nos
Fournisseurs d'Accès Internet). L'installation serait très simple et rapide et
le produit très mobile. George Bush père aurait déclaré, peu après les attentats
du 11 septembre 2001 : "Nous devons nous préparer à renoncer à nos libertés
individuelles". DCS1000 (le nouveau nom moins "agressif" que Carnivore),
développé et mis en oeuvre par le FBI à partir de 1997 fut mis en cause par de
nombreuses organisations de défense des droits et de la vie privée, aux Etats
Unis et une plainte à fini par aboutir à la condamnation du FBI à produire le
code source de son outil. Le FBI avait tenté plusieurs manœuvres pour en
conserver le secret. Finalement, l'étude menée à la demande du Département
américain de la Justice (DOD) par le Illinois Institute of Technology Research
Institute (IITRI) et dont le début de communication remonte au 21 novembre 2000,
a prouvé que le système était très performant, pouvait être utilisé n'importe où
par n'importe quel agent du FBI, pour écouter le courrier électronique et le
trafic (navigation) de n'importe quelle cible et sans besoin d'une requête d'une
autorité quelconque. Pourtant, au même titre que les écoutes téléphoniques, les
écoutes du trafic électronique relève de la même nature d'autorisation
préalable. Pire, les sauvegardes des écoutes sont "anonymes" côté FBI
(c'est-à-dire que l'on ne sait pas quel agent de FBI a fait l'écoute ni d'où ni
dans quel cadre, ni quand, ni pour quel dossier, quelle enquête etc. ... ce qui
paraît très curieux d'ailleurs) donc tout peut être écouté, même "gratuitement".
Cette étude fait apparaître que le déploiement actuel (fin 2000) de Carnivore
serait encore faible et ne permettrait pas une écoute systématique de tous les
trafics de tout le monde. Et de conclure que la technologie employée « protège
la vie privée et permet d'instaurer une surveillance en toute légitimité, et ce
mieux que d'autres systèmes ». (L'indépendance de l'IITRI est lourdement mise en
cause aux Etats Unis et de nouvelles informations accablent le FBI). C'est la
très puissante association Electronic Privacy Information Center (EPIC) qui même
le combat.
1394_Lanterne magique (Magic Lantern)
Un autre outil, développé et
diffusé par le FBI après les attentats du 11 septembre 2001, est connu sous le
nom de " Lanterne magique ". Il doit les aider à traquer les terroristes
potentiels. Cet outil est un " cheval de Troie " de type backdoor intelligent de
très bonne qualité, installé sur nos ordinateurs de manière silencieuse par les
moyens habituels (attaché à un véhicule vecteur comme un freeware ou un e-mail).
Contrairement à ce que certains affirment, il permet de décoder et décrypter les
données protégées sur nos ordinateurs individuels,et permet aux autorités de
prendre copie pour analyse. Ce trojan est apparu dans un contexte de psychose
qui a même conduit le FBI à demander aux grands opérateurs (télécommunications,
FAI etc. ... non seulement aux Etats-Unis mais aussi dans le reste du monde), de
" modifier leurs réseaux pour les rendre accessibles à ses enquêteurs et à ses
outils informatiques, dans le cadre de la traque des terroristes " (source
Associated Press). On pense à la NSA Trapdoor.
14.-QUE RETENIR DE CE CATACLYSME A VENIR
141.-Contrôle des citoyens sans
leur consentement1411_ Les Etats-Unis à la pointe
Il y a des circonstances évidentes qui suggèrent que des armes psychotroniques ont été mises au point pour contrôler des citoyens sans leur consentement. Les Etats-Unis sont à la pointe de ces expérimentations. De telles armes existent-elles déjà à Pine Gap et Nurrungar (bases australiennes), et si oui, est-ce dans l'intention d'être utilisées contre des contestataires qui voudraient exercer leur droit de manifester ? La recherche sur l'utilisation des ondes électromagnétques en tant qu'armes pour déformer la perception humaine et générer des effets psychosomatiques négatifs commença après la fin de la 2° guerre mondiale. Quoique les services officiels américains aient prétendu que les soviétiques soient impliqués dans ce domaine, il est révélateur que les soviets aient proposé une interdiction totale de la guerre électromagnétique.
1412_Des tests sur des humains
Du matériel a déjà été expérimenté aux USA, sur des rats dans un premier temps, induisant successivement des nausées, des tumeurs et d'autres symptômes. Au sein de certains services de défense des USA, on a parlé des effets des fréquences sélectionnées pour différents usages opérationnels. En d'autres termes, les américains savent quelle fréquence utiliser pour obtenir une réaction précise sur certaines parties du cerveau humain. Les Etats-Unis sont donc face au problème de l'expérimentation sur des êtres humains. On a prétendu que la Maison-Blanche refusait de donner son aval à des tests sur des humains. Pourtant, on sait que la Maison Blanche a accepté les tests, mais seulement sur des prisonniers et des étrangers.
142.-Comment fonctionnent les armes psychotroniques
1421_ Les armes électroniques
Dans les années soixante, la recherche sur les
armes électroniques s'est scindée en deux domaines distincts. Le premier
concerne l'action des armes agissant sur des fréquences de même nature que
l'activité électrique du cerveau humain, soit 14 Hertz. Ces fréquences sont
appelées ELF, d'après les lettres initiales de Extraordinarily Low Frequencies
(Fréquences extrêmement basses). On avait le projet d'induire des maladies en
bouleversant les circuits électriques dans différentes zones du cerveau, ce qui
générait nausées, affaiblissement, peur panique, et de l'inconscience à court
terme, ainsi que de la dépression et d'autres symptômes à plus long terme. Le
but était d'identifier quelle fréquence était appropriée pour n'importe quel
type de réaction humaine. A l'issue du projet top-secret " Sleeping Beauty "
(Beauté endormie) de l'administration Reagan, Le docteur Michaël Persinger -
neurologue en chef du laboratoire de physiologie de l'Université de l'Ontario,
fut mandaté pour trouver les réponses. Utilisant les champs de variations
temporelles de basse fréquence sur les niveaux extrêmement bas allant de 1 à 10
Hertz, Persinger était capable de rendre malade des rats. Le champ ELF qu'il produisit stimulait la production d'histamine des cellules du cerveau, ce qui induisait une nausée immédiate. Des recherches approfondies sur les armes ELF furent poursuivies par Dr Elisabeth Rauscher, une physicienne nucléaire dirigeant le laboratoire de recherche technologique de San Leandro en Californie. Rauscher avait déjà identifié les effets de certaines fréquences spécifiques induisant non seulement de la nausée mais aussi de l'euphorie, par exemple.
Dr Rauscher était enthousiaste : " Donnez-moi de l'argent et trois mois de délai " se vanta t-elle, " et je serais capable de modifier le comportement de 80% des habitants de cette ville sans qu'ils le sachent. Je les rendrais heureux ou tout au moins, ils se croiront heureux, ou bien, je les rendrais agressifs. "
1422_ Les champs électromagnétiques
Plus tard, en 1984, le capitaine Paul Tyler, un médecin de la marine américaine responsable de la recherche sur les effets des radiations sur les humains &endash; exposa ses conclusions devant le centre universitaire aérospatial. Tyler confirma que " des effets biologiques précis pouvaient être atteints " à l'aide de champs électromagnétiques. Il ne cacha pas que de tels champs avaient déjà été identifiés pour un usage opérationnel. Mais, apparemment, il restait à résoudre le problème de la puissance nécessaire pour transmettre les ondes ELF. Jusqu'ici, les milieux " underground " n'ont pas les preuves d'un usage hostile des ondes ELF contre la population.
Depuis plusieurs décades, y a des exemples de bombardements de zones précises aux USA et en Union soviétique par d'énormes transmetteurs d'ondes ELF. Ces zones sont si étendues que les chercheurs de " l'underground " n'a pas eu accès aux résultats des effets sur le long terme. Contrairement aux ondes EHF (Fréquences Extrêmement Hautes) qui se reflètent sur les surfaces solides, les ondes ELF pénètrent des matières extrêmement denses, y compris le béton le plus résistant. Les moyens de défense contre ce type de radiations sont inconnus.
L'autre domaine de recherches sur les armes électroniques concerne les micro fréquences auxquelles on se réfère sous le nom de " Rempart de guerre micro-onde ". De telles armes agissent à l'opposé des ondes électromagnétiques Elf, c'est à dire sur des fréquences extrêmement élevées. Ces ondes sont utilisées ordinairement pour les radars et les fours à micro-ondes, par exemple. Le principal avantage des ondes EHF (Fréquences extrêmement hautes) sur les basses fréquences EFL, c'est que leur transmission s'opère en " ligne droite ", et qu'elles peuvent être dirigées facilement vers des cibles minuscules. En comparaison, les ondes Elf tendent à se disperser largement. Ces micro-ondes sont générés par un système appelé " Magnetron " dans lequel les électrons, produits par échauffement dans un tube cathodique, se déplacent grâce à une force qui combine un champ électrique et un champ magnétique.
L'appareil cathodique est un cylindre creux dont l'extérieur est entouré d'émetteurs en barium et en oxyde de strontium. Disposé concentriquement autour du fuseau cathodique, il y a un large cylindre de courant anodique contenant une grand quantité de " cavités de résonance " sur la surface. Lorsqu'il se déclenche, le Magnétron produit un courant électrique radiant entre l'anode et la cathode, pendant que le champ magnétique est stimulé par la cathode.
Le dispositif est scellé dans un espace sous vide. La puissance maximale d'émission est limitée par la taille du Magnétron utilisé, mais des recherches montrent que le plus puissant peut produire un courant micro-ondes de plus de dix million de watts par pulsation. Le rayon micro-onde qui est émis peut être concentré de la même façon qu'une lentille photographique, du plus grand angle d'ouverture jusqu'au micro format, et peut se focaliser sur un point infinitésimal. Le Magnétron n'est pas un appareil facilement transportable. Un Magnétron portable assez puissant pour toucher un large groupe de cobayes, nécessite un petit camion pour son transport.
143.-Préjudices des armes électromagnétiques
1431_ Opération Contrôle Mental
Walter Bowart, l'auteur américain de " Opération Contrôle Mental ", affirme qu'en 1989, au moins un groupe de femmes anglaises ont servi de cobayes en étant exposées au " Rempart de guerre " de certaines sortes de rayons micro-onde EHF. Selon les dires de Bowart, ces expériences sur des non-américains sont couvertes par la Maison Blanche.
Cette affirmation de Bowart a reçu toute sa crédibilité depuis les expérimentations sauvages de contrôle mental effectuées par la CIA, qui furent appliquées par le célèbre psychiatre Ewen Cameron sur des canadiens de Montréal encore une fois non citoyens des Etats-Unis, et par conséquent sacrifiables.
1432_ Symptômes spécifiques
Des symptômes spécifiques sont apparus chez des femmes anglaises qui ont été exposées à ces rayons lorsqu'elles manifestaient contre les armes nucléaires et les conséquences des déchets en Angleterre.
Ces symptômes sont les suivants :
1° Cycles mensuels irréguliers
2° Avortements
3° Problèmes gynécologiques
4° Brûlures de la rétine
5° Problèmes auditifs
6° Tumeurs de croissance rapide
A cette époque, les manifestantes s'étaient cantonnées de manière prolongée
sous des tentes de camping, d'où elles furent irradiées sous un angle
d'émission d'ondes sélectionné pour créer des préjudices sur le long terme
plutôt que des effets graves et mortels à court terme.
144.-Détection de ces armes
1441_ Aucun appareil accessible au public
Malheureusement pour ces femmes anglaises, il n'existe aucun appareil
accessible au public pour détecter un bombardement psychotronique. En
Australie, il existe un appareil chez Dick Smith sous le nom de " Détecteur
de fuite micro-onde ". A l'origine, il était destiné à entourer le joint de
caoutchouc des fours à micro-onde pour détecter les éventuelles fuites de
radiations. Si une fuite était détectée, il fallait alors changer le joint de
toute urgence. Le détecteur de fuite de micro-ondes est directionnel, et il
est capable de capter une émission d'onde psychotronique aussi faible qu'un
milliwatt par centimètre carré. Il est donc très sensible.
Des recherches médicales aux Etats-Unis ont également démontré qu'une
exposition soutenue à des fuites de faible intensité peuvent causer des
problèmes sérieux aux yeux, comme la cataracte. Les recherches portèrent sur
un groupe de femmes ayant été exposées à de telles fuites de micro-ondes sur
des lieux de travail durant des mois. Pour chaque cas, le niveau de préjudice
est proportionnel à la distance du four micro-onde d'où provient la fuite.
1442_ Les feuilles d'aluminium
Dans le cas de ces manifestantes anglaises, Bowart suggéra qu'elles
recouvrent leurs tentes de feuilles d'aluminium. Elles le firent et les
effets cessèrent aussitôt. Au minimum de la protection possible, les
rayonnements d'ondes psychotroniques peuvent être arrêtés de la même manière
qu'une feuille pour la cuisson en aluminium placée sur un plat dans un four,
et qui reflète les ondes en empêchant ainsi les aliments de cuire. Le fait
que les micro-ondes cuisent les aliments à l'aide de vibrations agitant les
molécules plutôt qu'en les chauffant, explique les préjudices occasionnés aux manifestantes anglaises.
Pour conserver l'efficacité d'une "prison sans murs" et obtenir l'esclavage volontaire des populations, la Nord-barbarie-structure doit garder les apparences de la démocratie. De même, les valeurs officielles de ce système sont toujours censées être la liberté, la démocratie, la justice, la concertation et le dialogue, la primauté de l'intérêt général, les droits de l'homme, le respect de la personne humaine, le respect de la vie, etc., devenues la bible de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International. Pour tous ceux qui croient que le combat de Simon Kimbangu, Mahatma Gandhi, Nkwame N’krumah, Che Guevara, Martin Luther King,…n’est pas perdu, il s'agit donc de reposer les problèmes à plat en démontrant les contradictions entre les valeurs officielles et la réalité, et en forçant les responsables du Nord à traiter visuellement les problèmes, conformément aux principes démocratiques et aux valeurs officiellement proclamées
152.- L’inévitable
commandement par procuration
La chaîne de commande du pouvoir des
Maîtres du Monde est indirecte et passe par un grand nombre d'intermédiaires,
notamment, les capitaines d’industries, les chefs politiques, militaires et
religieux, les Seigneurs de guerre, chefs de file des oppositions, les chefs
médaillés. La plupart de ces intermédiaires ne sont pas informés des réels
objectifs et finalités de la nord-barbariecratie. Ils agissent uniquement en
fonction de principes économiques ou administratifs auxquels ils ont été
conditionnés à adhérer. Il est donc possible de les amener à agir de façon
contraires aux finalités ultimes du système, sans qu'ils aient l'impression
d'être en désaccord avec leur ligne directrice. Par exemple: les médias
obéissent à la loi de l'audience, mais celle-ci peut être "retournée" et
conduire les médias à diffuser des informations et des images potentiellement
subversives, dès lors qu'elles permettent de faire de l'audience.
153.-L'indomptable
instinct hégémonique
Les membres des organisations des Maîtres du
Monde sont motivés en premier lieu par leurs profits personnels. Leur
égoïsme, leur désir de gloire, leur course aux profits infinis, leur volonté de
puissance et de domination inassouvie et leur avidité, sont plus forts que
l'obéissance à leurs objectifs et intérêts collectifs.
154.-Les intérêts à
somme nulle
Les intérêts des Maîtres du Monde et
ceux de leurs instruments géostratégiques et économiques, les entreprises, ne
sont pas toujours convergents. Si les entreprises s'en rendaient davantage
compte, elles pourraient cesser de collaborer aussi bien à la réalisation des
objectifs des Maîtres du Monde. Par exemple, les recrutements des mercenaires et
le financement des rébellions vont dans le sens des intérêts de Maîtres du Monde
parce qu'ils permettent d'accélérer la mise en esclavage des populations, mais
ils sont contraires aux intérêts moyens et long terme des transnationales
dont ils sont propriétaires(effets négatifs de la médiatisation des crimes de
génocide, de guerres et autres contre l’humanité , paupérisation des populations
et des consommateurs, propagation vertigineuse des pandémies, baisse de la
consommation…).
155.-L’Empire
états-unien contre la mondialisation
La
mondialisation libérale peut-elle survivre dans un monde dominé par la puissance
militaire écrasante d'un seul Etat? Ces derniers mois, la guerre a quasiment
fait disparaître l'économie mondiale du débat politique. Les partisans d'une
mondialisation menée par les grandes entreprises doivent pourtant comprendre que
leur vision du nouvel ordre mondial est totalement incompatible avec celle de
l’hégémonisme unilatéral. Qui contrôlera l'avenir du monde? Les marchés mondiaux
ou les Etats? Le régime de la mondialisation favorise un marché sans entraves
comme instrument d'organisation des relations internationales. L'autre régime
compte sur la puissance militaire traditionnelle de l'Etat-nation - les
Etats-Unis en l'occurrence - pour imposer sa volonté aux autres (...). Il est
vrai qu'au fil de l'Histoire, capitalisme et interventions militaires sont
souvent allés de pair. Mais ce système, que l'on appelle colonialisme, contredit
les principes revendiqués de la mondialisation, ou du moins, montre sous leur
véritable jour les nobles objectifs qu'elle affiche. Les contours de ce conflit
apparaissent aujourd'hui clairement : l'abandon de la "main invisible du
marché" pour une terreur féroce. Il s'agit là d'un "changement de régime"
que les va-t-en-guerre n'avaient peut-être pas prévu, mais dont les conséquences
sont implicites. Les enjeux de la seconde guerre du Golfe dépassaient largement
l'Irak. La question posée était celle de l'avenir pour les prochaines décennies.
Le monde futur doit-il être gouverné par le multilatéralisme, le dialogue et la
concertation entre les pays? Ou bien le monde doit-il être gouverné de façon
unilatérale et totalitaire par un empire américain auquel ne s'appliquerait pas
le droit international, mais qui s'arrogerait celui de mener des "guerres
préventives" contre n'importe quel pays?